Les installations d’Endeavour Mining
Le coup d’Etat intervenu au Burkina Faso n’a pas du tout perturbé les opérations minières.
C’est ce qui ressort des communiqués publiés simultanément par les compagnies qui exploitent les mines d’or dans ce pays. Une manière aussi de rassurer les marchés boursiers qui détestent les troubles politiques et l’incertitude.
Le canadien Fortuna Silver Mines assure que les « activités se poursuivent normalement » à sa mine d’or Yaramoko. Idem à la mine d’or Sanbrado exploitée par le groupe australien West African Resources, ainsi que chez le géant aurifère Endeavour Mining. Ce dernier a indiqué dès le lendemain du week-end marqué par des tirs dans la capitale Ouagadougou, que « ses opérations et ses chaînes d’approvisionnement au Burkina Faso n’ont pas été affectées par la situation politique actuelle ».
Si d’autres compagnies comme Orezone Gold ou Iamgold n’ont pas encore réagi, la situation ne devrait guère être différente de leurs côtés, indique l’agence Ecofin qui fait le parallèle avec les situations en Guinée et au Mali, deux autres poids lourds du secteur minier africain. En raison notamment de la place centrale qu’occupe l’exploitation minière dans les budgets de ces Etats, les nouveaux dirigeants s’empressent souvent de rassurer les investisseurs en insistant sur le respect des engagements internationaux du pays.