Au Maroc, le Groupe SOMAGEC a déjà travaillé sur la plupart des aménagements portuaires et s’est impliqué dans tous les grands chantiers ouverts comme, la Marina de Casablanca, le réaménagement de la vallée du Bouregreg, entre Rabat et Salé, ou le confortement de la Mosquée Hassan II, à Casablanca. Mais le plus grand projet demeure le port de Tanger-Med, devenu cette année le plus grand port d’Afrique en volume de containers, devant Port Saïd, sur le canal de Suez en Egypte, et Durban, en Afrique du Sud, et le 1er port en Méditerranée avec l’entrée en service de Tanger -Med II.
Roger Sahyoun, Président du Groupe SOMAGEC, revient sur la construction de cette gigantesque infrastructure à laquelle son entreprise a été partie prenante depuis la pose de la première pierre.
Il parle également de nouvelles ambitions de son groupe. Entretien.
Tanger -Med fait la fierté du Groupe SOMAGEC
AFRIMAG : Comment en êtes-vous parvenu à réussir la construction de Tanger-Med sachant que le site
devant accueillir l’infrastructure est blotti entre la mer et les montagnes ?
Roger Sahyoun : Tout a démarré par la construction d’une plateforme d’installation, en sable de mer, d’une dizaine d’hectares, au bord de la mer. Cette plateforme a été protégée par des enrochements et des blocs en béton contre les houles pendant la phase de production des éléments constituants le futur port. Ensuite, il était essentiel de construire une digue de protection pour résister à l’environnement agressif de la mer. Cette digue a été construite en utilisant des caissons élaborés par un autre membre du consortium auquel SOMAGEC faisait partie.
Pour gagner des terrains sur la mer, il a fallu circonscrire le périmètre par un quai en blocs de béton de 1200 ml et des digues provisoires latérales. Les bassins, une sorte de lagunes, sont ensuite remplis de sable provenant de la mer et de terres provenant de carrières. Les sols ainsi réalisés sont traités en utilisant différentes techniques de compactage.
Il faut dire que la construction des 1200 ml de quai à -18,00 de la phase 1 était un grand défi, vu que les travaux se déroulaient dans un bassin avec une grande agitation due au fait que la pose de blocs de quai se faisait en parallèle avec la construction de la digue principale qui devait protéger le port.
Le volet environnemental a été décisif dans la mise en place du terre-plein. Comment SOMAGEC a-t-elle fait pour préserver l’environnement marin?
Ce projet a fait l’objet de plusieurs études d’impacts sur l’environnement depuis la phase de la conception et le choix du site du projet par TMSA (Agence spéciale Tanger Med) jusqu’à la phase des travaux. Tout d’abord, du fait que le port a été conçu pour avoir des fonds supérieurs à -18,00, pour permettre l’accès au port des plus grands porte-conteneurs au monde. Le premier défi environnemental était de rechercher un endroit pour le clapage (rejet) en mer d’environ
Deux (2) millions de m3 de matériaux de dragage du bassin portuaire. Pour ce faire, nous avions mené, à l’aide, des bureaux internationaux spécialisés, une étude d’impact sur l’environnement qui a duré plus qu’une année et demi. Les conclusions de cette étude ont abouti au choix d’une zone en mer, à 2 miles du port dont les profondeurs dépassent les 100 m, pour le rejet de ces matériaux. Malheureusement, les mêmes études ont montré que ces matériaux ne peuvent pas être réutilisés dans la construction du port. Le deuxième défi environnemental était de trouver un endroit pour s’approvisionner de plus que 14 millions de m3 de matériaux pour créer environ 120 ha de terre-plein en mer derrière le mur de quai sur des hauteurs allant jusqu’à 20 m. Et la meilleure solution était de chercher ces matériaux en mer, au lieu d’épuiser dans les montagnes de la région. Ce qui nous a conduits à mener d’autres études d’impact sur l’environnement et qui ont abouti au choix de la zone d’emprunt en mer à des profondeurs allant jusqu’à 60 m sous l’eau. Pour rechercher une telle quantité de sable en mer à ces profondeurs, il a fallu faire appel aux dragues, les plus grandes au monde. D’autres études d’impacts sur l’environnement ont été effectuées au niveau de la carrière pour l’approvisionnement de quelques millions de m3 de roches nécessaires à la construction des quais.
Nombre de mesures sont préconisées et par la suite prises pour supprimer ou du moins réduire les conséquences dommageables du projet sur l’environnement tel que la limitation de la turbidité des eaux, la limitation des apports des produits polluants, la préservation des milieux naturels et de la flore par une veille et des actions permanentes, sans parler des analyses périodiques faites par des laboratoires spécialisés pour surveiller la qualité de l’eau de mer et de l’air.
Quelles technologies ont été utilisées pour réussir la construction de cette infrastructure complexe ? D’autant plus que les erreurs dans le domaine peuvent impacter négativement la viabilité d’un port ?
La construction d’un port est toujours et avant tout une question de méthodologie accompagnée des moyens adaptés. SOMAGEC s’est basée surtout sur le cumul des compétences et les techniques développées suite à une longue expérience dans le domaine de construction des ports. La technologie utilisée s’articule autour de la parfaite maitrise du système de qualité tout au long du processus de construction du port.
Sur la plateforme d’installation de 8 ha en mer, nous avons installé une usine de béton qui a produit les 15 000 unités composant les 2800 mètres linéaires du quai. La cadence de fabrication et stockage a atteint 50 blocs par jour, avec un rythme de production de béton d’environ 1000 m3 par jour.
A l’emplacement du quai en mer, la base du mur de quai, sous l’eau, est préparée au préalable à l’aide de niveleurs hydrauliques spécifiques guidés par des plongeurs professionnels. Vu l’importance de cette fondation qui reçoit tout le mur de quai, le nivellement est réalisé avec une précision millimétrique.
Les blocs en béton, ainsi fabriqués, avec une précision millimétrique, dans l’usine de production sur place, sont transportés sur des portes-chars, puis mis sur des barges de transport avant d’être posés en mer à l’aide de grandes grues flottantes.
Une fois le mur de quai construit, les blocs sont liaisonnés entre eux à l’aide d’une poutre de couronnement qui reçoit des bollards de 300tonnes et des défenses qui peuvent absorber l’énergie des mastodontes qui accostent sur le quai.
Des équipements majeurs ont été mobilisés sur place, grues, portiques, portes-chars, barges maritimes, grues flottantes…, tous dimensionnés pour manutentionner le poids des blocs d’environ 90tonnes.
Une fois le mur de quai construit, nous avons mobilisé, à travers notre partenaire hollandais Boskalis, une très grande drague pour remblayer le terre-plein derrière le mur de quai. La cadence de remblaiement était d’environ 50000 m3/ jour.
La construction de la plateforme se termine par le traitement du sable par vibro-compactage, une technique permettant de densifier le sol pour résister au séisme et pouvoir supporter toute les grues et le stockage des conteneurs.
Le rôle des ingénieurs, techniciens et plongeurs de SOMAGEC a été déterminant. N’est-ce pas ?
Nous avons une avance d’environ 7 mois sur le délai global du projet. La pose des blocs de quai de 1600 mètres linéaires de la phase 2 du port a été faite en moins de 12 mois. La qualité de fabrication et de construction du mur de quai est faite selon les plus hauts standards, tout ceci a pu être atteint grâce au haut niveau de technicité et de compétence du personnel de
SOMAGEC sur le site. 99% de ce personnel de haut niveau est marocain. A chacun son rôle dans l’organisation. Les ingénieurs suivent la conception, la planification et l’ordonnancement des tâches ; les techniciens supervisent et assurent la qualité des travaux. Les ouvriers et les marins constituent la force de frappe de l’entreprise. Ils portent la culture et le savoir-faire du Groupe SOMAGEC.
Ceci étant, on ne peut pas parler de construction du port sans parler des plongeurs. A cet égard, SOMAGEC a mis sur ce projet 46 plongeurs professionnels qui travaillent 24h/24h à des profondeurs d’eau dépassant les 20m. Ces hommes grenouilles utilisent un gaz spécial pour pouvoir rester jusqu’à 180 minutes sous l’eau. Tous ces plongeurs sont marocains et sont pratiquement tous formés par l’entreprise lors des différents projets réalisés par le Groupe SOMAGEC.
Comment était formé le consortium pour la construction du Port de Tanger Med ; et concrètement quel a été le rôle affecté à SOMAGEC ?
Le consortium était formé de cinq entreprises intervenantes dans la phase I de Tanger Med II. SOMAGEC a réalisé les travaux en partenariat avec la société Belge BESIX. Notre mission était de construire un quai de 1230 ml jusqu’a -18 mZH, réalisation des terre-pleins et le dragage du bassin. Ce partenariat, dont on est fiers, a déjà montré son efficacité à travers la réalisation de Tanger Med I.
Dans la phase II du port de Tanger Med qui concerne la construction de 1600 ml des quais, SOMAGEC a exécuté les travaux toute seule et s’est associée avec la société de dragage hollandaise Boskalis pour l’approvisionnement du sable en mer. Il est également important de noter que
SOMAGEC a apporté toute son expérience et son savoir-faire au fil des années à travers la construction de nombreux ports au Maroc. En outre, nous disposions d’une grande flotte de matériel de construction, d’ingénieurs expérimentés et de la main d’œuvre qualifiée.
Justement quelles sont les infrastructures portuaires construites par SOMAGEC au Maroc, en Afrique et en Amérique Latine ?
Leader dans des infrastructures portuaires et maritimes, pipes et émissaires, barrages et ponts, traitement de déchets, eau et énergie, routes en Afrique et en Amérique Latine, le Groupe SOMAGEC compte à son actif la construction de la majorité des ports marocains et quelques ports en Afrique.
- Construction des quais à containers à -18,00, postes pétroliers à Tanger Med1 et 2 ;
- Construction du port nouveau port de pêche, marina, port de croisière à Tanger ville ;
- Construction du nouveau Chantier Naval à Casablanca ;
- Construction du port militaire à Ksar Sghir ;
- Construction de quai aux grands ports de Casablanca ;
- Construction du nouveau Port de Boujdour ;
- Extension du port de Laayoune et remplacement des poutres du Wharf ;
- Extensions aux ports d’Agadir, d’Essaouira, Al-Hoceima, Mohammedia, Tan-Tan, Nador, Jorf-Lasfar, Sidi-Ifni, Saidia, Larach ;
- Port de pêche à Lamhriz ;
- Marinas de Tanger, Casablanca, Agadir et Saidia ;
- Tous les émissaires en mer au Maroc, Tanger, Tétouan, Salé, Rabat, Casablanca, El-Jadida et Agadir.
Si l’entreprise est impliquée dans les plus grands chantiers du Maroc, elle a aussi une vocation internationale à travers l’exportation de son expertise et de son ingénierie. En effet, depuis une quinzaine d’années, le Groupe SOMAGEC s’est tourné vers l’Afrique et l’Amérique Latine, en étant d’ailleurs, l’une des premières entreprises marocaines à parier sur l’accompagnement du développement des infrastructures du continent africain, dans plusieurs pays principalement le Sénégal et la Guinée Équatoriale.
A titre d’exemple SOMAGEC a accompagné le Port Autonome de Dakar dans l’extension du Terminal à conteneurs et a réalisé pratiquement tous les ports et installations maritimes en Guinée Equatoriale et l’a positionné parmi les pays qui disposent des quais de grandes profondeurs.
Quelles sont les perspectives qui se présentent aujourd’hui à SOMAGEC ?
D’un point de vue macroéconomique, et malgré la crise financière de 2008, nous avons constaté que le continent africain a fait preuve de résilience. Ce qu’il lui a permis de réaliser de bonnes performances en termes de croissance, principalement en Afrique subsaharienne, grâce à l’ampleur de ses ressources naturelles et son « boum » démographique. Ces facteurs ont contribué à faire aujourd’hui de cette région, l’une des zones les plus attractives du monde aux yeux des investisseurs, et ce devant la Chine et les autres grands pays émergents. Ce tableau serait incomplet sans les notables améliorations constatées sur le plan de gouvernance dans cette région du globe.
Devant cette réalité économique, le Groupe panafricain
SOMAGEC continuera de contribuer dans le développement de la coopération Sud-Sud avec les pays africains au sud du
Sahara nonobstant plusieurs risques et difficultés rencontrées dans la mobilisation des financements à cause de l’augmentation de la dette financière de la majorité de ces pays.
SOMAGEC a consolidé des acquis importants au niveau du savoir-faire dans l’intégration et la réalisation des projets-clés-en-mains (ingénierie, fourniture et construction) dans les secteurs d’infrastructures (ports, aéroports, barrages, routes, ponts, émissaires pour traitement et évacuations des eaux usées,…), de la production et du transport de l’énergie, du traitement, du transfert, et la distribution de l’eau, la valorisation des déchets, et continuera à accompagner le développement des projets dans ses secteurs d’activité en Afrique, sans oublier l’Amérique Latine via SOMAGEC Paraguay.
SOMAGEC va continuer à apporter des solutions techniques aux clients et participer à des appels d’offres, faciliter l’obtention des financements pour des projets prioritaires en s’appuyant sur les partenaires étrangers, et investir en direct dans des projets type PPP.
Par ailleurs, il faudrait garder à l’esprit qu’au niveau de notre continent, nous opérons dans des économies régionales, voire locales, toutes différentes les unes que les autres et ce, au regard des politiques d’investissements publics, budgétaires, voire des contraintes électorales. Ainsi, les ralentissements d’une région/pays seraient atténués par d’autres perspectives plus dynamiques ailleurs.
Ceci étant dit, la tendance globale en termes d’investissements dans les infrastructures au niveau continental reste très positive, les besoins sont tellement importants.
[box type= »shadow » align= »aligncenter » ]SOMAGEC : Une « Self Made Company » face aux Européennes et Chinoises
« Sur un plan purement technique, le Groupe SOMAGEC n’a rien à envier à aucun concurrent dans son domaine d’activité. En effet, depuis des décennies, nous réalisons des ouvrages complexes, notamment portuaires, et ce, selon les standards internationaux et à la grande satisfaction de nos donneurs d’ordre. Notamment le respect des budgets et les calendriers qui nous ont été impartis », indique Roger Sahyoun Président du Groupe éponyme. En revanche, le volet financement devient un élément de décision persuasif pour les donneurs d’ordre pour ne pas dire exclusif chez certains. Les Chinois et les pays occidentaux disposent d’outils financiers appropriés pour accompagner leurs acteurs nationaux à l’export. Depuis l’an 2000, on
assiste en Afrique à une présence de plus en plus timide des entreprises européennes au profit des groupes chinois de façon invasive dans tous les secteurs.
L’organisation du FOCAC (Forum sur la coopération sino-africaine) en septembre 2018 à Beijing à laquelle ont participé tous les gouvernements africains et plus d’un millier d’entreprises africaines et chinoises, où le Président chinois, Xi Jinping, a annoncé la mobilisation de 60 milliards de dollars US pour l’investissement dans le continent est l’ultime preuve de l’importance que consacre la Chine au marché africain. Ce rapprochement entre le continent et la Chine est dû aux urgences affrontées par les deux parties.
Côté chinois, il fallait trouver des sources pour s’approvisionner en ressources naturelles, assurer un positionnement commercial et stratégique sur la scène internationale et répondre à ses besoins grandissant en termes de croissance interne.
Côté africain, urgence pour soutenir la croissance fragile à cause de l’augmentation de la dette extérieure, et continuer à faire face aux défis de l’emploi inclusif et au manque d’infrastructures.
Mais malgré cette imposante présence chinoise sur le marché africain, soutenue par sa puissance financière, les entreprises européennes continuent à être présentes en Afrique en raison des liens historiques et culturels, leurs anciennes références sur le marché, ainsi que le soutien de leurs gouvernements.
Dans ce nouvel environnement complexe entre Chinois et Européens, «SOMAGEC est une « self made company » qui s’est construite grâce au savoir-faire de ses équipes, son sérieux, son grand sens de patriotisme, la bonne écoute des clients afin de répondre à leurs vrais besoins dans le respect des standards internationaux», souligne Roger Sahyoun, Président du Groupe SOMAGEC.
Malgré les grandes difficultés rencontrées pendant ses débuts au Maroc, à cause de la concurrence féroce des entreprises européennes, considérées à cette époque comme les détenteurs des compétences dans la réalisation des grands ouvrages, grâce au respect des valeurs qui sont les siennes, SOMAGEC a pu forger sa place au Maroc et ultérieurement en Afrique, et s’imposer comme acteur majeur et indépendant sur le marché maritime et par la suite sur d’autres secteurs d’infrastructure. «N’ayant pas d’outils financiers similaires au Maroc, nous arrivons dans certains cas à proposer des alternatives compétitives en travaillant avec les banques régionales et agences multilatérales», ajoute le Président du Groupe SOMAGEC. L’arrivée de la concurrence chinoise en Afrique est plus agressive que celle des Européens. Avec la même approche pratiquée au Maroc vis-à-vis de la concurrence européenne, SOMAGEC a réussi à convaincre plusieurs groupes chinois d’avoir une approche de business basée sur la création du «Local Content», l’investissement
local en s’appuyant sur le savoir-faire et l’expérience acquise par l’outil SOMAGEC dans le continent durant les deux dernières décennies.
Aujourd’hui SOMAGEC a réalisé plusieurs projets en partenariat avec des groupes européens et chinois, d’autres sont en cours de réalisation toujours dans le cadre d’une philosophie de création de richesse locale pour un développement durable de l’économie africaine.
« SOMAGEC est un groupe qui a la culture du partage et de la création d’écosystème pendant la réalisation de ses projets, l’objectif est d’accompagner ses clients du Sud dans leur démarche de développement socio-économique », souligne avec humilité le patron de SOMAGEC.
Face aux subventions perçues par les grands groupes concurrents
Il est clair que cette politique étrangère d’accompagnement à l’export voulue notamment et appliquée par Paris et Pékin apporte un avantage compétitif aux entreprises françaises et chinoises, pour ne citer que celles-ci. Les entreprises européennes et chinoises sont soutenues par des fonds d’investissements en Europe et en Chine ainsi que par des organismes d’assurances, Coface pour l’Europe et Sinosure pour la Chine, ces deux sociétés d’assurance-crédit ont la mission d’assurer les entreprises de leur région contre les risques d’insolvabilité des clients et avoir les crédits nécessaires pour réaliser leurs projets à l’étranger en exportant les équipements de leurs régions d’origine respectives. Au niveau SOMAGEC, nous sommes passés d’un acteur marocain local à un acteur «africain multi-local». En effet, nous nous sommes installés en tant qu’opérateur économique dans tous les pays où nous opérons.
SOMAGEC était l’une des premières entreprises marocaines qui ont pris l’initiative de s’expatrier au Sénégal en 2005, sans avoir aucun de ces avantages que possèdent ses concurrents Européens et Chinois.
Nous visons à mettre en place des partenariats intelligents avec des multinationales européennes et asiatiques dans une optique win-win. Nos références techniques et de capacités d’exécutions à travers le continent nous donnent la crédibilité nécessaire pour bâtir des partenariats équilibrés avec ces opérateurs ou chacun apporte sa pierre à l’édifice. SOMAGEC s’est trouvé des solutions en Europe et ailleurs, pour mettre en place des assurances, mobiliser d’autres instruments financiers nécessaires à la réalisation de ses projets à l’export en s’appuyant uniquement sur ses références, ses moyens financiers propres afin de pouvoir répondre aux exigences des clients avec le même niveau de qualité que celui fourni par les autres concurrents. Malgré toutes ces difficultés, SOMAGEC a réussi de devenir un groupe panafricain capable de
relever les grands défis et marcher côte à côte de grandes multinationales Européennes et Chinoises, et en devenir un partenaire sur le continent.
Le jour de l’Afrique est arrivé, les pays africains ont compris que leur continent a besoin de tout le monde pour se développer, Européens, Chinois et aussi des entreprises panafricaines.
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2 commentaires
Monsieur le Directeur de Somagec. y a-t-il un bureau de la SOMAGEC à Tanger ouvert au Public pour les doléances ? Qu’en est-il des résidents permanents dans les zones horaudateurs à proximité du parking du quartier administratif de Tanger et qui sont là depuis plus de 30 ans sans cette inquiétude naissante? Je vous prie de bien vouloir nous éclairer incessamment à ce sujet. Signé TAZI MOHAMMED.
Bonjour !
Il s’agit d’un article de presse…. Pour ce genre de demande prenez contact directement avec la SOMAGEC, nous ne pouvons en aucun cas répondre à votre question 🙂