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Souvenons-nous que les Français, il n’y a pas si longtemps que cela, appelaient au départ des soldats américains stationnés en France dans le cadre de l’OTAN. Et, pourtant ces derniers restent leurs alliés quasi-indéfectibles. Il s’agit simplement de se mettre à la place de l’autre pour le comprendre.

Des relations compliquées entre la France et certains pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, du retrait des troupes françaises en Afrique, de la diplomatie à fleurets mouchetés…Gilles Djéyaramane, un auteur français, spécialiste de la Francophonie, actuellement élu à Poissy (Yvelines), apporte des réponses. Entretien

Une part importante de cette somme, soit 100 millions d'euros, sera destinée à soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), souvent exclues des circuits financiers classiques, mais essentielles à l’économie de la région. Un autre volet significatif du financement concerne la transformation numérique avec 13,5 millions d'euros destinés à la deuxième phase du Fonds de transformation digitale en Afrique de l'Ouest.

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a sécurisé un financement de 336 milliards FCFA (532,7 millions de dollars) pour soutenir des projets stratégiques dans l’UEMOA. Ce financement provient de la KfW, la banque de développement allemande, et de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), avec pour objectif de dynamiser les petites entreprises, le numérique et les infrastructures

Au 31 décembre 2024, la capitalisation boursière du marché des actions s’est établie à 10.078,68 milliards de francs CFA (environ 16 milliards de dollars), contre 7.966,96 milliards l’année précédente. Cela représente une progression de 26,51 %, soit un gain de plus de 2.100 milliards de francs en une année.

Avec une IPO réussie cette année et une autre attendue tout prochainement, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), basée à Abidjan, a achevé l’année 2024 sur une note exceptionnelle. Avec une hausse de 28,89 % de son indice principal, le BRVM Composite, la place boursière de l’UEMOA, où sont cotées 47 entreprises, confirme sa dynamique

Avec 425 milliards de mètres cubes, le bloc GTA est un gisement de grande envergure. Avec une capacité de production de 2,5 mtpa dans la première phase et de 5 mtpa dans la seconde - selon que les développeurs du projet décident ou non de doubler la capacité de l'infrastructure FLNG -, le projet offre un nouvel approvisionnement crucial pour les consommateurs européens et une source de revenus stratégique pour le Sénégal et la Mauritanie. Si le projet ne comblera pas nécessairement le vide laissé par la Russie - après exportation et regazéification, la première phase de GTA exportera l'équivalent de 3,69 milliards de m3 - il jouera un rôle stratégique dans la diversification des chaînes d'approvisionnement mondiales et dans la stimulation d'une croissance économique durable au Sénégal et en Mauritanie. Alors que la première phase du projet donne la priorité aux exportations, la seconde phase comporte une forte composante de gaz local pour les deux pays.

Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une étape historique avec le démarrage des opérations du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA). Les développeurs du projet, bp et Kosmos Energy, ainsi que la compagnie pétrolière nationale (NOC) sénégalaise Petrosen et la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), ont officiellement ouvert le premier puits du projet GTA, signalant ainsi le début des opérations techniques et une nouvelle ère de développement axé sur le gaz et la sécurité énergétique en Afrique de l'Ouest

Cet optimisme des chefs d’entreprise est porté par la croissance de la production industrielle (+19,6%), la hausse du chiffre d'affaires des services marchands (+3,5%), et la progression du chiffre d’affaires des entreprises commerciales (+4,8%), relève la BCEAO dans son analyse. Pour autant, « la température affichée sur le thermomètre peut ne pas renseigner sur l’état réel et général du patient », tempèrent les observateurs. Cela veut dire qu’il faut se garder d’en tirer la moindre conclusion sur l’attractivité de la sous-région, ou de sa situation économique.

Selon une récente évaluation de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l'environnement des affaires dans l'Union enregistre une petite éclaircie en octobre, malgré un recul de 0,5 point en glissement annuel de l’indicateur de confiance élaboré à partir de perceptions des opérateurs économiques. Ce dernier s'est établi à 101 points, un peu au-dessus de la moyenne de long terme fixée à 100 points, dans l’indice synthétique de la BCEAO

Une part importante de cette somme, soit 100 millions d'euros, sera destinée à soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), souvent exclues des circuits financiers classiques, mais essentielles à l’économie de la région. Un autre volet significatif du financement concerne la transformation numérique avec 13,5 millions d'euros destinés à la deuxième phase du Fonds de transformation digitale en Afrique de l'Ouest.

Lors de son dernier Conseil d’administration de l’année tenu le 18 décembre, la BOAD a annoncé l’injection de 2,3 milliards FCFA dans le capital de sa nouvelle filiale, BOAD Market Solutions. Son métier est de proposer des financements «innovants» et des services de conseil aux acteurs financiers de l’UEMOA. Il s’agit clairement de nouvelles ambitions affichées par cette banque de développement très active dans la sous-région