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«Nous continuerons de défendre sans relâche notre souveraineté agricole», a ajouté la présidence française dans un message publié sur X, alors que Mme von der Leyen vient d’arriver à Montevideo (Uruguay) pour un sommet clé, où elle pourrait finaliser cet accord malgré la vive opposition de la France.

«Nous continuerons de défendre sans relâche notre souveraineté agricole», a indiqué la présidence française alors que la présidente de la Commission européenne est arrivée jeudi à Montevideo, capitale de l’Uruguay. La France et d’autres pays de l’Union européenne sont vivement opposés à la signature d’un accord avec le Mercosur en l’état

Est-ce une raison pour ne rien faire ? Certainement pas. Le secteur aérien a d’ailleurs pris le problème à bras le corps depuis au moins une bonne vingtaine d’années. Les appareils actuels sont beaucoup moins gourmands en carburant et en émanations sonores. En dépit des cris d’orfraie de certains apôtres de l’écologie, le transport aérien ne les a pas attendus pour travailler sur cette question, ne serait-ce que parce que cela est rentable. Moins les appareils consomment de carburant fossile et plus le secteur est profitable.

C’est une affaire entendue : la decarbonation totale du transport aérien en 2050 ne sera pas possible. En effet les quelque 14.000 appareils actuellement en commande, seront livrés entre 2025 et 2035 et ils ont une durée de vie d’au moins 30 ans. Or ils sont construits avec une technologie qui génère encore du CO² et la production de SAF (Sustainable Aviation Fuel) sera largement insuffisante pour assurer un transport aérien décarboné

Que retenir de tout cela ? C’est d’abord que la demande de transport aérien, loin de fléchir, reste très dynamique. Dès lors la capacité des A380 devient incontournable pour pallier les difficultés de livraison de Boeing, dont on ne sait pas quand elles se termineront. Il est possible que les transporteurs qui ont sorti ce modèle de leur flotte soient amenés à le regretter. Et enfin il est clair que le transport aérien aura besoin d’un très gros porteur, de l’ordre de 100 places pour résoudre l’impossible équation qui consiste à satisfaire la demande de transport tout en atteignant les objectifs de décarbonation annoncés pour 2050.

C’est l’histoire d’un succès transformé en échec pour finir par devenir une réussite pour les transporteurs capables de le rentabiliser. Son histoire a commencé par une esquisse dès 1988 car il fallait à l’époque se positionner en face d’un Boeing triomphant. Pour autant il a fallu attendre 7 ans pour démarrer le projet en 1995 et 10 autres années avant de réaliser le premier vol le 27 avril 2005. La première compagnie livrée a été Singapore Airlines qui a réalisé le premier vol commercial le 15 octobre 2007

En fait plutôt que de séparer les flux entre la voie aérienne et la voie ferrée on pourrait alors séparer les flux par type de transport : les compagnies spécialisées dans le cargo et celles dédiées aux passagers. Notons que le mode de distribution est déjà organisé de cette manière.

La concurrence entre les deux modes de transport collectif que sont la voie ferrée et la voie aérienne a pris des allures de combat surtout depuis que la mode écologiste s’est insérée dans le débat. Ce phénomène ne concerne que quelques parties de la planète, là ou les deux modes de transport sont les plus développés. En fait il ne s’agit que de l’Europe. Les autres continents sont beaucoup plus étendus et peu couverts par des infrastructures ferrées à la notable exception de l’Inde et de la Chine. Mais en Europe la concurrence fait rage

Bruxelles reproche en effet à Google, comme Apple, d’appliquer des restrictions et des contraintes excessives -y compris financières- aux développeurs, les empêchant d’orienter les utilisateurs vers d'autres.

Dans un communiqué publié lundi 25 mars, Bruxelles annonce l’ouverture d’une enquête pour «non-respect de la loi sur les marchés numériques, Digital Market Act) visant Meta, Apple et Alphabet, maison mère de Google. L’institution soupçonne ces trois géants de la tech, initialement désignés comme des «contrôleurs d’accès», de ne pas respecter certains des engagements pris avant l’entrée en vigueur de la directive européenne, au début mars

L'élargissement de l'accès public à l'information, à la connaissance et à la culture est une condition préalable au développement social, technologique et économique de notre société. Cependant, il a été entravé par des monopoles artificiels de l'information, qui sont censés motiver les créateurs et les inventeurs à produire plus d'œuvres, alors qu'en réalité les seuls bénéficiaires de ces monopoles sont d'énormes sociétés et que le système dans son ensemble n'atteint pas les objectifs annoncés.

Réformer le droit des brevets existant afin de permettre une économie partagée, des marchés plus accessibles et durables, tel est l’horizon que le Parti Pirate propose de défendre dans les enceintes de décision à Bruxelles et à Strasbourg dans la perspective des prochaines élections européennes. Objectif : relancer une Europe créative avec les citoyens. N’étouffons pas l'innovation en prétendant la stimuler par des monopoles

Partager fraternellement les savoirs culturels et scientifiques de l’humanité résume la vision du Parti Pirate qui porte une boussole ambitieuse à l’occasion des prochaines élections européennes.

Alors que le prochain voyage du Président de la République prend un relief particulier au Brésil avec une réception prévue sur le patrouilleur français «La Confiance» qui va faire escale à Sao Luis, le goût du large anime un phare programmatique bien plus large et ambitieux pour recentrer l’Europe des citoyens autour de trois horizons  «liberté, démocratie, partage.»

Les commandes ont afflué auprès du constructeur européen alors que Boeing ne disposait pas d’un appareil compétitif. C’est alors que, pour des raisons strictement économiques, une version aménagée du B737 a été créée en urgence sans prendre en compte toutes les précautions liées à la sécurité. Cela ne pardonne pas et deux accidents mortels ont frappé Lion Air et Ethiopian Airlines. Comme il s’agissait de transporteurs disons exotiques, Boeing a commis la grave erreur de prendre l’affaire avec une certaine arrogance allant jusqu’à accuser les transporteurs en question de défauts dans leur organisation.

Le géant de la construction aéronautique américain traverse de très sérieuses difficultés. Boeing a énormément de peine à se relever de sa compétition malheureuse avec Airbus pour les appareils moyen-courriers, en clair, la classe B737 d’un côté contre les A 320 du constructeur européen. Il faut tout de même remarquer que le fabricant américain a un peu cherché ce qui lui est arrivé