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« Nous avons longuement évoqué la situation sécuritaire dans notre sous-région, qui demeure très préoccupante, ainsi que la situation sociopolitique dans certains pays du Sahel. Nous avons noté la nécessité d’apporter une assistance à ces pays frères », a déclaré Alassane Ouattara. Son homologue ghanéen a confirmé cette volonté de soutien, tout en soulignant l’importance d’une approche concertée : «nous allons essayer de traiter ce problème avec la meilleure des méthodes.»

La Côte d’Ivoire et le Ghana ont réaffirmé leur engagement à apporter une assistance aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour les aider à faire face aux défis humanitaires et sécuritaires. Cette annonce a été faite mercredi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara, lors d’un point de presse conjoint avec son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, en visite de travail en Côte d'Ivoire

"Je tiens à rassurer tous les Nigériens, et au-delà, tous nos compatriotes de la Confédération AES, que la sortie de la CEDEAO ne provoquera pas de chaos dans nos pays et pour leurs citoyens", a affirmé le chef de l'État nigérien dans un message adressé à la nation, à l'occasion du 66e anniversaire de la proclamation de la République du Niger, célébré le 18 décembre.

Le président du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a déclaré le 17 décembre que la décision de retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n'entraînera pas de chaos pour ces trois pays membres de la Confédération de l'Alliance des États du Sahel (AES)

L'organisation ouest-africaine a décidé de mettre en place une "période de transition" qui durera jusqu'au "29 juillet 2025", afin de "maintenir les portes de la Cedeao ouvertes aux trois pays pendant cette période", a déclaré Omar Touray, président de la Commission de la Cedeao. Selon le règlement, "les trois pays cesseront officiellement d'être membres de la Cedeao à partir du 29 janvier 2025", a précisé M. Touray.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) réunis dimanche pour un sommet ordinaire à Abuja, ont annoncé un délai de rétraction de six mois pour les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger, après la date de leur départ officiel de l'organisation fin janvier 2025, afin qu'ils puissent revenir sur leur décision

Pour le Burkina Faso, ces ressources permettront de moderniser l'axe stratégique Bobo-Dioulasso-Banfora à la frontière de la Côte d'Ivoire (155 km), de construire la bretelle Banfora-Orodara (42 km), ainsi que de rénover et élargir le pont sur la rivière Léraba. À cela s'ajoutent, la construction de 18 kilomètres de voies urbaines et 50 kilomètres de pistes rurales pour stimuler l'activité économique et renforcer la résilience face au changement climatique. Au Mali, le financement de 73,73 millions d'euros, soit 48,4 milliards francs CFA, sera consacré à l'aménagement et au bitumage de la section Bougouni-Garalo, longue de 45 kilomètres, un tronçon du corridor Bougouni-Manankoro-frontière Côte d'Ivoire.

Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel de la Banque africaine de Développement (BAD), a approuvé un financement de 156,66 millions d'euros, soit 102 milliards francs CFA, destiné à la réhabilitation et à la rénovation de routes transfrontalières reliant le Burkina Faso et le Mali à la Côte d'Ivoire. Ces investissements visent à renforcer les échanges commerciaux et à stimuler les économies locales de trois pays

L’autoroute Abidjan-Lagos se connectera aux corridors de transport ouest-africains (aéroportuaires, routiers et ferroviaires) et reliera les arrière-pays du Mali, du Burkina Faso et du Niger à l'ensemble des huit ports du corridor ainsi qu'au corridor Abidjan-Dakar-Praia, a conclu Mme Ehouman qui a modéré la session.

La Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires veulent faire du corridor autoroutier Abidjan-Lagos un puissant levier économique et industriel. Ce sera une autoroute homogène à péage libre, devant relier les mégapoles de cinq pays d’Afrique de l’Ouest d’ici à 2030, qui comportera de quatre à six voies avant d’atteindre à terme huit voies à Lagos, son terminus