Tous les articles qui parlent de Bassirou Diomaye Faye

Souvenons-nous que les Français, il n’y a pas si longtemps que cela, appelaient au départ des soldats américains stationnés en France dans le cadre de l’OTAN. Et, pourtant ces derniers restent leurs alliés quasi-indéfectibles. Il s’agit simplement de se mettre à la place de l’autre pour le comprendre.

Des relations compliquées entre la France et certains pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, du retrait des troupes françaises en Afrique, de la diplomatie à fleurets mouchetés…Gilles Djéyaramane, un auteur français, spécialiste de la Francophonie, actuellement élu à Poissy (Yvelines), apporte des réponses. Entretien

Avec 425 milliards de mètres cubes, le bloc GTA est un gisement de grande envergure. Avec une capacité de production de 2,5 mtpa dans la première phase et de 5 mtpa dans la seconde - selon que les développeurs du projet décident ou non de doubler la capacité de l'infrastructure FLNG -, le projet offre un nouvel approvisionnement crucial pour les consommateurs européens et une source de revenus stratégique pour le Sénégal et la Mauritanie. Si le projet ne comblera pas nécessairement le vide laissé par la Russie - après exportation et regazéification, la première phase de GTA exportera l'équivalent de 3,69 milliards de m3 - il jouera un rôle stratégique dans la diversification des chaînes d'approvisionnement mondiales et dans la stimulation d'une croissance économique durable au Sénégal et en Mauritanie. Alors que la première phase du projet donne la priorité aux exportations, la seconde phase comporte une forte composante de gaz local pour les deux pays.

Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une étape historique avec le démarrage des opérations du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA). Les développeurs du projet, bp et Kosmos Energy, ainsi que la compagnie pétrolière nationale (NOC) sénégalaise Petrosen et la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), ont officiellement ouvert le premier puits du projet GTA, signalant ainsi le début des opérations techniques et une nouvelle ère de développement axé sur le gaz et la sécurité énergétique en Afrique de l'Ouest

Après plusieurs mois d’instabilité et des violences politiques, l’élection présidentielle du 24 mars 2024 a permis aux Sénégalais de porter à la tête de l’État, le jeune opposant, Bassirou Diomaye Faye, face au candidat de l'ancien pouvoir, Amadou Ba, qui occupait le poste du Premier ministre au régime de Macky Sall. Ce dernier, élu en 2012 et en 2019, a, après plusieurs mois de tractations, décidé de renoncer à briguer un 3eme mandat.

La victoire de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l'opposition à l'élection présidentielle et le raz de marée réalisé par son Parti Pastef (les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) aux législatives anticipées du 17 novembre, constituent l’un des événements phares ayant marqué l'année 2024

«Dans les semaines à venir, il sera proposé à votre auguste assemblée un projet de loi abrogeant la loi d'amnistie adoptée le 6 mars 2024 par la précédente législature», a indiqué Sonko lors de son discours de plus de deux heures. Lorsqu'il a été interrogé sur le choix du terme «abroger» plutôt que «rapporter», Sonko a expliqué qu'il s'agissait de retirer de la loi ce qui ne devait pas y figurer.

La loi d'amnistie, adoptée à la fin du mandat de Macky Sall et qui efface les actes liés aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, sera révisée, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko vendredi. Ce dernier s’exprimait devant les députés lors de sa déclaration politique générale, attendue depuis plusieurs mois

L'organisation ouest-africaine a décidé de mettre en place une "période de transition" qui durera jusqu'au "29 juillet 2025", afin de "maintenir les portes de la Cedeao ouvertes aux trois pays pendant cette période", a déclaré Omar Touray, président de la Commission de la Cedeao. Selon le règlement, "les trois pays cesseront officiellement d'être membres de la Cedeao à partir du 29 janvier 2025", a précisé M. Touray.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) réunis dimanche pour un sommet ordinaire à Abuja, ont annoncé un délai de rétraction de six mois pour les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger, après la date de leur départ officiel de l'organisation fin janvier 2025, afin qu'ils puissent revenir sur leur décision