Transports & logistique

Une fois le constat fait et sachant qu’il ne sera pas remis en question, la question est de savoir comment procéder. Comment financer la recherche qui amènera à produire des moteurs non polluants et des appareils construits avec de nouveaux matériaux, plus résistants, plus légers et d’autres termes plus performants. Qui va mener les recherches, comment vont-elles être financées et comment le transport va-t-il résister à la pression écologique qui a largement influencé la classe politique dirigeante ?

La décarbonation du transport aérien est inévitable et ce pour plusieurs raisons. D’abord c’est le défi qu’avait lancé Giovanni Bisignani alors dirigeant de IATA dès le début des années 2000 en fixant comme objectif qu’elle soit réellement accomplie en 2050. Je note que depuis près de 20 ans, la date n’a pas été remise en question alors que les difficultés s’amoncellent. Ensuite c’est une question d’éthique du transport aérien vis-à-vis des habitants de la planète. Ce secteur d’activité a une responsabilité particulière car il est celui qui unit les populations, il est facteur de paix et de prospérité économique. C’est enfin une affaire de gros sous, car moins le transport aérien sera consommateur d’énergie fossile et plus il sera rentable. Le coût du carburant atteint jusqu’à 30% des charges d’une compagnie aérienne en période de renchérissement du cours du pétrole

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En témoignent les récentes commandes réalisées par les grands constructeurs : Airbus, Leonardo ou autres Bell ou Sikorsky qui ont démontré le regain d’intérêt pour un engin dont on a beaucoup de mal à se passer. Le meilleur score a été fait par Airbus Hélicoptères avec 118 commandes dont 63 fermes lors du dernier salon Verticon tenu mi-mars à Dallas. Le redémarrage s’était d’ailleurs fait sentir dès 2024 avec 455 commandes de ces appareils rien que pour Airbus Hélicoptères soit plus qu’en 2019, le tout pour 182 clients répartis dans 42 pays.

Devant la puissante offensive des écologistes qui trouvent cet engin trop bruyant, trop consommateur de carburant et surtout réservé aux plus fortunés, au moins dans l’usage transport privé, on se prenait à imaginer la fin de ce mode de transport, d’autant plus que son remplaçant semblait prêt à prendre la relève, je veux parler du eVTOLs (Electric Vertical Take Offand Landing) paré de toutes les vertus. Il faut bien reconnaître que les dernières nouvelles ne sont pourtant pas très optimistes quant au remplacement des hélicoptères

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Avec un investissement estimé à 7,8 milliards de dollars, ce méga-aéroport permettra d'accroître sa capacité annuelle de passagers de 17 millions à plus de 60 millions d'ici 2040, consolidant ainsi la position d'Ethiopian Airlines comme premier groupe aéronautique africain et consolidant le rôle de l'Éthiopie comme plaque tournante mondiale du transport aérien. “Ce partenariat marque une étape majeure vers le renforcement de la connectivité régionale et de la croissance économique en Afrique”, indique un communiqué d’Ethiopian Airlines sur son compte Linkdln. Pour rappel, Ethiopian Airlines a signé en août 2024 un protocole d’accord avec la société de conseil Dar, basée à Dubaï, pour développer le design de l'aéroport de Bishoftu, au sud-est de la capitale Addis-Abeba.

Le projet de développement d’un nouvel aéroport à Bishoftu à 40 km d’Addis-Abeba entre le Groupe Ethiopian Airlines et la Banque africaine de développement verra le jour dans cinq ans. Cet accord historique, signé par le PDG de du groupe Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew, et la vice-Présidente de la Banque africaine de développement, Mme Nnenna Nwabufo, a eu lieu en présence du Président de la BAD, le Dr. Akinwumi Adesina, et du ministre éthiopien des Finances, S.E. Ahmed Shide.

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En effet, dans le transport aérien une forte hiérarchie s’est établie au fil du temps entre les différentes activités. Tout en haut de la pyramide sont les pilotes. Ils sont les mieux rémunérés, les plus considérés, et les plus choyés par les compagnies. Ils sont également puissamment syndiqués et sont capables de tenir des conflits sociaux de longue durée largement soutenus par leurs organisations syndicales. Ils ont toujours gagné leurs bras de fer avec les directions des compagnies. Pour tout dire ils sont un peu, de par leur capacité de nuisance, le cauchemar des directions.

Le lundi 10 mars le transport aérien allemand a été presque totalement paralysé suite à une grève massive des salariés au sol dans les aéroports organisée par le puissant syndicat Ver.di. C’est ainsi, par exemple que l’aéroport de Berlin a été totalement fermé, que Francfort était dans l’incapacité d’assurer les correspondances que Munich et Hambourg ont été eux aussi très perturbés. Au total 3.400 vols ont dû être annulés et 500.000 passagers n’ont pas pu voyager. L’objet de ce conflit social est d’obtenir une revalorisation des rémunérations pour l’ensemble des employés de ce secteur. Ils sont dans ce pays 28.000 répartis en une grande variété de métiers dont finalement chacun peut bloquer une activité dont on ne dira jamais assez la complexité

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Ce financement a été structuré par deux banques majeures : Crédit du Congo et Attijariwafa Bank, agissant en qualité d’arrangeurs. L’accord a ensuite été soutenu par plusieurs banques locales congolaises, dont Crédit du Congo, EcoBank, Banque Commerciale Internationale, Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique et BGFIBank Congo. Ces institutions ont fait preuve de confiance envers la stabilité économique du projet et la solidité de Congo Terminal. L’important soutien des banques locales marque un tournant dans le développement des infrastructures portuaires du pays, illustrant à la fois la confiance du secteur bancaire congolais et son engagement à soutenir la croissance économique du pays. En particulier, le rôle central du Crédit du Congo dans la structuration du financement et la coordination des efforts entre les différentes parties prenantes a permis de rendre ce projet possible.

Africa Global Logistics (AGL) a annoncé la signature d’un accord de financement d’un montant de 150.880.000.000 Francs CFA (environ 230 millions d’euros) pour l’extension de Congo Terminal, sa filiale opérant au Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN). Cette réalisation stratégique, soutenue par une banque de partenaires locaux, vise à renforcer la capacité de l’unique débouché maritime du Congo et à soutenir son développement économique à la fois national et régional

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Sous l'impulsion de l'administration américaine, notamment depuis l'élection de Donald Trump, CK Hutchison Holdings, un conglomérat basé à Hong Kong, a accepté de céder ses parts dans une filiale opérant à proximité du canal de Panama. Ces actifs ont été rachetés par un consortium nigérian incluant Global Infrastructure Partners, désormais filiale de BlackRock Inc.

Adebayo Ogunlesi, banquier nigérian et ancien PDG de Global Infrastructure Partners (GIP), a dirigé cette société avant sa vente à BlackRock Inc. le 12 janvier 2024 pour 12,5 milliards de dollars. Cette transaction a renforcé la position de BlackRock, le plus grand gestionnaire de fonds au monde, parmi les principaux investisseurs misant sur l'énergie, les infrastructures de transport et le numérique. Depuis cette acquisition, Ogunlesi est devenu le premier actionnaire individuel de BlackRock Inc.

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