Consommateurs

Le partenariat conclu entre Mansa Bank et Abidjan Legacy Program (ndlr : une initiative gouvernementale), vise à réduire la dépendance du pays des importations alimentaires. Son objectif est de promouvoir la production locale des denrées consommées par les ménages ivoiriens, notamment l'agriculture vivrière, les ressources animales et halieutiques. Ce n’est ni le cacao, ni le café qui sont au menu du déjeuner ou du dîner des Ivoiriens. Les filières du cacao, du karité et du karapa font  également partie de ce partenariat. Le contraire aurait été surprenant car, après tout, le cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial, est non seulement crucial pour l’économie rurale, mais elle constitue un pilier de l’économie nationale.

La Côte d'Ivoire a déboursé la bagatelle de 610 milliards de FCFA, soit 917 millions d’euros, l’an dernier pour importer 1,6 million de tonnes de riz et 518 milliards de FCFA (779 millions d’euros) pour 732.000 tonnes de poissons, sans compter les autres produits alimentaires. Ces chiffres spectaculaires révélés lundi 10 février, est une démonstration de ce que l’on reproche souvent aux pays africains : «ils consomment ce qu’ils ne produisent pas, et produisent ce qu’ils ne consomment pas.»

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Le tarif pour le transport d’un conteneur de riz équivalent 20 pieds (EVP) du port indien de Vizag à destination de Cotonou et de Lomé, est passé à 2.400 dollars, contre 1.900 en octobre dernier, soit 500 dollars de plus en un an. Selon les négociants interrogés par la branche de l’agence S&P spécialisée dans les matières premières, cet emballement du coût du fret maritime s’explique par l’afflux massif de cargaisons depuis la mi-novembre.

L’expédition de riz est depuis un mois, un défi pour les exportateurs indiens qui écoulent leur récolte en Afrique de l’Ouest. Selon S&P Global Commodity, la poussée de fièvre sur les coûts du fret maritime renchérit le prix de la céréale la plus consommée dans la sous-région. En un an, le tarif d’un conteneur EVP (équivalent 20 pieds) a été augmenté de 500 dollars !  

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Comparé au mois de juin 2023, l’Indice des prix à la consommation marque une hausse de 1,80 % au cours du mois de juin 2024, conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 1,70 % et de celui des produits non alimentaires de 1,90 %. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 1,20 % pour la «Santé» à une hausse de 3,70 % pour les «logements, eau,  gaz, électricité et autres combustibles.»

L’Indice des prix à la consommation (IPC) qui mesure l’inflation, a connu au mois de juin une légère hausse de 0,4% comparée à mai. Cette variation résulte de la hausse de 0,5% de l’Indice des produits alimentaires et de 0,3% de l’Indice des produits non alimentaires. En variation annuelle, le taux d’inflation est retombé à 1,8%.

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Le recul de William Ruto intervient suite à des manifestations qui ont secoué Nairobi, ces derniers jours, mobilisant des milliers de citoyens afin de faire pression sur le Parlement pour qu'il n'adopte pas le projet de loi de Finances en l’état (ndlr : avec la hausse du taux de la TVA et de la taxe sur les transferts par mobile money).

Face à la fronde populaire, le chef de l’Etat kényan a décidé de renoncer à une série de hausses d’impôt sur les biens de consommation courante prévues dans le projet de Loi de finances 2024. Il était temps, car la situation sociale commence à devenir très tendue. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, dit la maxime.

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Voici la liste des baisses des prix annoncées par le gouvernement sénégalais : Sucre cristallisé: Le prix du kilogramme est homologué à 600 FCFA, contre 650 FCFA, actuellement, soit une baisse de 50 FCFA…

Le ministre, Secrétaire général du Gouvernement, a annoncé jeudi 13 juin depuis la Primature, une baisse des prix des produits de grande consommation, accompagnée d'efforts pour améliorer l'accès à Internet et au logement. C’était une promesse de campagne du pouvoir actuel. Mais reste à savoir si le consommateur sera le vrai bénéficiaire en dernier ressort de ces baisses ou si celles-ci iront gonfler les marges des commerçants

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La Dangote Oil Refinery a commencé à traiter l'essence en septembre et a annoncé que la NNPC Ltd. serait le seul acheteur. Cet arrangement a permis au gouvernement de continuer à subventionner les produits pétroliers. Cependant, la NNPC a augmenté les prix du carburant de plus de 15 % mercredi 09 octobre, vendant l'essence au prix du marché pour la première fois depuis plus de trente ans, marquant ainsi la fin d'un programme de subventions coûteux qui a mis ses finances à rude épreuve.

Abuja ne sait plus où donner la tête face à une inflation qui ne ralentit pas, au contraire de ses voisins de la zone UEMOA. L’arme monétaire du taux directeur n’ayant rien donné, le gouvernement fédéral envisage maintenant de suspendre temporairement les droits d'importation sur plusieurs produits essentiels, dont les aliments de base et les médicaments, pour tenter de contenir l’embrasement des prix à la consommation, rapporte l’agence Bloomberg, citant une source gouvernementale

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