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Ces élections législatives anticipées ne sont en réalité que la suite logique de la conquête du pouvoir par le duo Diomaye- Sonko actée le 25 mars dernier par la reconnaissance du candidat du pouvoir, Amadou Ba, de sa défaite avant même la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel ! Dès l’annonce officielle des résultats de la présidentielle, on savait qu’il fallait rebattre les cartes, une cohabitation en Afrique, comme celles que la France a connue, étant quasiment impossible.

Les Sénégalais s’apprêtent à revivre, en novembre prochain, une élection dont l’importance ne le cède en rien à celle d’il y a quelques mois qui a porté à la présidence de la République Bassirou Diomaye Faye et, au Premier ministère, son mentor Ousmane Sonko. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le Président sénégalais joue à quitte ou double, en essayant d’aligner les astres en se donnant la possibilité d’arracher la majorité au parti de l’ancien Président Macky Sall et de pouvoir ainsi engager, en toute sérénité, les réformes qui ont permis au Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) de séduire 54% des Sénégalais

Les économies à revenu intermédiaire qui cherchent à se hisser au statut de revenu élevé s’inspirent souvent du modèle américain. Dans le dernier Rapport sur le développement dans le monde, nous tirons trois grands enseignements du système d’innovation américain à l’intention des pays à revenu intermédiaire.

Le modèle d’innovation américain fait depuis longtemps l’envie du monde entier. Des bidouilleurs de génie de la Silicon Valley aux laboratoires de recherche d’universités prestigieuses, les États-Unis sont de grands inventeurs de technologies révolutionnaires qui remodèlent les industries et transforment des vies. Le pays est aujourd’hui le leader mondial de l’invention tant en nombre de brevets déposés par habitant que pour l’importance de ces innovations

Contrairement à ce que pensent beaucoup d’observateurs, la mort effective du G5 Sahel n'est pas due aux échanges d'amabilités entre la France et les trois pays qui ont décidé de quitter le navire mais bien à la volonté des trois chefs militaires putschistes d'être libres de leurs mouvements et de ne plus avoir de compte à rendre à une France accusée de vouloir recréer les conditions de rapports coloniaux d'une autre époque.

Le G5 Sahel, cette coalition antiterroriste qui regroupait, naguère, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali,  le Niger et le Tchad, qui en parle aujourd’hui ? Entre la date de création de cette alliance soutenue, dès le départ par l’Occident (les USA et l’Union européenne), en 2015, et sa dislocation provoquée par la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui se retrouvent aujourd'hui dans la "Confédération des Etats du Sahel" (un avatar du G5 Sahel), beaucoup d'eau a coulé sous les ponts

Malgré les conditions favorables, avec une opposition en décrépitude, le pouvoir ne laisse jamais rien au hasard. Au niveau du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, le plus fidèle des soutiens de Ghazouani, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, passé de Directeur de Cabinet à un ministère qui gère le quotidien des Mauritaniens, est déjà à l’œuvre.

Après avoir organisé, en juin 2022, des élections municipales, législatives et régionales, qui ont consacré la mainmise d’El Insav (parti au pouvoir) sur la quasi-totalité des 216 conseils municipaux, la totalité des régions (13) et plus des deux tiers des députés de l’Assemblée nationale (176), la Mauritanie se prépare à appeler les électeurs aux urnes, en juin 2024, pour élire un président de la République.

La priorité pour le Président du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) est, comme il le réitère à l’entame de son discours à la Nation, son «attachement indéfectible à la promotion du vivre-ensemble, au dialogue et à la paix» ainsi que son «entière disponibilité à toujours apporter (sa) pleine contribution à l’avènement d’une Guinée émergente, plus solidaire, plus sûre et tolérante.»

A l’occasion du Nouvel An 2024, le chef de l’Etat de la République de Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, s’est adressé à la nation pour présenter à ses compatriotes ses vœux mais également faire le bilan de la transition qu’il mène depuis un peu plus de deux ans et évoquer, sans détours, les perspectives du retour à l’ordre constitutionnel sans confondre vitesse et précipitation.