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Amadou Hott insiste sur l'importance pour l'Afrique de diversifier ses sources de financement tout en veillant à ce que le coût des investissements reste attractif et que ces derniers génèrent un réel impact. Selon lui, l'Afrique ne doit pas être obligée de choisir un camp dans le cadre de la dynamique géopolitique mondiale. «L'Afrique doit défendre ses intérêts et choisir les meilleures personnes pour les représenter», déclare-t-il. Il souligne également la nécessité de développer un portefeuille de projets solides, prêts à être financés, afin de répondre aux exigences des partenaires internationaux. En tant que président de la Banque, il promet de rendre l'institution plus agile et proactive dans le développement de projets bancables.

Dans un entretien accordé à RFI et Jeune Afrique, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais et candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), a détaillé sa vision pour l'avenir de l'institution face aux défis économiques mondiaux. Pour lui, l'Afrique doit se préparer à mobiliser ses ressources et générer des rendements économiques, tout en maximisant l'impact social des investissements

Ce financement, qui porte à 53,64 millions d’euros la contribution de la KfW à l’IPPF-NEPAD, soutiendra les efforts du Mécanisme pour atteindre ses principales priorités, notamment le deuxième plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP 2) jusqu’en 2030, explique la BAD dans une note publiée sur son portail officiel.

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque publique allemande d’investissement et de développement (KfW) ont signé, récemment à Abidjan, un accord portant sur une contribution de 18,4 millions d’euros au Fonds spécial du Mécanisme de financement de la préparation des projets d’infrastructure du NEPAD (IPPF-NEPAD)

Avec un investissement estimé à 7,8 milliards de dollars, ce méga-aéroport permettra d'accroître sa capacité annuelle de passagers de 17 millions à plus de 60 millions d'ici 2040, consolidant ainsi la position d'Ethiopian Airlines comme premier groupe aéronautique africain et consolidant le rôle de l'Éthiopie comme plaque tournante mondiale du transport aérien. “Ce partenariat marque une étape majeure vers le renforcement de la connectivité régionale et de la croissance économique en Afrique”, indique un communiqué d’Ethiopian Airlines sur son compte Linkdln. Pour rappel, Ethiopian Airlines a signé en août 2024 un protocole d’accord avec la société de conseil Dar, basée à Dubaï, pour développer le design de l'aéroport de Bishoftu, au sud-est de la capitale Addis-Abeba.

Le projet de développement d’un nouvel aéroport à Bishoftu à 40 km d’Addis-Abeba entre le Groupe Ethiopian Airlines et la Banque africaine de développement verra le jour dans cinq ans. Cet accord historique, signé par le PDG de du groupe Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew, et la vice-Présidente de la Banque africaine de développement, Mme Nnenna Nwabufo, a eu lieu en présence du Président de la BAD, le Dr. Akinwumi Adesina, et du ministre éthiopien des Finances, S.E. Ahmed Shide.

Cette urbanisation rapide fera de l’Afrique le deuxième continent le plus urbanisé au monde, juste après l’Asie. Une telle croissance représente à la fois une opportunité et un défi : elle peut favoriser le développement économique et l’amélioration des conditions de vie, mais elle risque aussi d’accroître les inégalités et les tensions environnementales si elle n’est pas maîtrisée.

L’Afrique est à l’aube d’une transformation sans précédent. Selon le rapport "Dynamiques de l’urbanisation africaine 2025", produit conjointement par le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), la Banque africaine de développement, Cities Alliance et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, la population urbaine du continent va doubler d’ici 2050, atteignant 1,4 milliard de citadins

L'Afrique connaît une croissance économique plus rapide que la moyenne mondiale, et pourtant le citoyen moyen devient plus pauvre. Nous avons besoin de taux de croissance plus élevés pour relever les défis de développement d'aujourd'hui et saisir les opportunités de demain. Ma vision pour la Banque est de veiller à ce qu'elle se concentre sur l'excellence opérationnelle et l'impact dans tous les aspects de son travail. Il existe de nombreux plans et stratégies intelligents pour l'Afrique, mais cela ne suffit pas. Nous devons cesser de parler du potentiel de l'Afrique et nous concentrer sur les résultats.

«Nous devons cesser de parler du potentiel de l'Afrique et nous concentrer sur les résultats» Dans cette interview, Dr. Samuel Munzele Maimbo, candidat à la présidence de la Banque africaine de développement, présente ses propositions pour transformer la BAD en un moteur de croissance durable pour l’Afrique. De la rationalisation des opérations à la création d'emplois pour les jeunes, il met en avant une vision claire de résultats tangibles pour l'Afrique et annonce une transformation radicale de la Banque pour faire de notre Continent un modèle de croissance et d'intégration.

Deux candidats viennent d'Afrique de l'Ouest: les anciens ministres de l'Economie du Sénégal (2019-2022), Amadou Hott et de Mauritanie (2008-2015) Sidi Ould Tah. Deux autres sont originaires d'Afrique australe : l'économiste zambien Samuel Munzele Maimbo et la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala qui a été vice-présidente de l'institution. Le dernier candidat est l'ancien gouverneur de la Banque des Etats d'Afrique centrale (2017-2024), le Tchadien Abbas Mahamat Tolli.

Eux ce sont HOTT Amadou du Sénégal, Dr. MAIMBO Samuel Munzele de Zambie, TAH Sidi Ould de Mauritanie, TOLLI Abbas Mahamat du Tchad et Mme TSHABALALA Bajabulile Swazi d’Afrique du Sud. Ces cinq candidats ont été officiellement retenus pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), lors de l'élection prévue le 29 mai, a annoncé vendredi l'institution basée à Abidjan

La lettre d’intention a été signée mercredi 20 février 2025 par le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina et le secrétaire général d’Interpol, Valdecy Urquiza, qui s’est rendu au siège de la Banque à Abidjan. Ce partenariat renforcera la collaboration entre le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement et le Centre de lutte contre la criminalité financière et la corruption d’Interpol.

La Banque africaine de développement (BAD) s’associe à Interpol pour lutter contre la criminalité financière et renforcer les efforts de lutte contre la corruption en Afrique Le Groupe de la Banque africaine de développement a franchi une étape importante dans sa lutte contre la corruption et la criminalité financière en signant le 20 février une lettre d’intention avec l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). C’est une première pour une banque multilatérale de développement à établir une telle collaboration avec Interpol.