Tous les articles qui parlent de BRICS

«Le slogan électoral de Donald Trump était «Make America Great Again.» Il est aisément transposable : Make Russia Great Again ! Make China Great Again ! Partout l’on cherche à revenir en arrière. » (Bruno Tertrais la revanche de l’histoire) Gilpin a observé, à l’instar du sociologue Ibn Khaldoun il y a des siècles, que les puissances dominantes se succèdent et que toute puissance hégémonique est inévitablement destinée à décliner. En effet, à un certain moment, l’expansion dépasse les bénéfices, la répartition du pouvoir au sein du système évolue, et d’autres États émergent pour contester cette suprématie. Cependant, le retour des hégémons demeure un phénomène encore peu théorisé.

Les bouleversements et les polycrises survenus ces dernières années, en particulier la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine, ont entraîné un retour en force de la géopolitique. Les rivalités entre grandes puissances dominent désormais, éclipsant les considérations économiques, diplomatiques et l’interdépendance qui avaient prévalu pendant des décennies. Depuis la chute de l'Union Soviétique, survenue le 26 décembre 1991, plusieurs visions géopolitiques ont dominé les débats sur l'avenir du système international, notamment aux États-Unis

"Notre Président a plusieurs fois affirmé que nous voulions devenir membre des Brics. (...). Le processus est en cours", a affirmé Ömer Çelik, le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du Président Recep Tayyip Erdogan.

La Turquie, un Etat membre de l'OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) aux relations parfois tendues avec ses alliés occidentaux, a soumis une demande d'adhésion au bloc des pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a annoncé mardi le porte-parole du parti au pouvoir, AKP

Contrairement aux BRICS, où le Maroc est confronté au défi de surmonter le veto de l'Afrique du Sud à l'adhésion, le Maroc entretient déjà des relations amicales avec la plupart des membres de l'OCS, en particulier les principaux dirigeants du groupe : la Chine, la Russie et l'Inde.

En réponse aux incertitudes mondiales découlant de l'intense concurrence entre les États-Unis et la Chine, des conflits en cours en Ukraine et à Gaza et des conséquences de la pandémie de Covid-19, les pays du monde entier ont de plus en plus adopté des stratégies préventives. Cette tendance souligne la nécessité de gérer les risques géopolitiques et de préserver les intérêts nationaux. Les pays utilisent une gamme d'approches, allant des tactiques conflictuelles et coopératives au recours à la puissance douce.

A travers leur volonté d’encourager l’émission des monnaies locales ou nationales pour les paiements à l’international, les BRICS sont en train de proposer aux pays africains des stratégies de diminution de la dépendance vis-à-vis du dollar, ainsi que des bases nouvelles de réflexion pour leur émancipation économique et monétaire.

Chaque pays africain commence par constituer une «réserve» au sein de la «Banque Commune» (Siege) à partir par exemple d’un volume (sous forme de Bons de Trésor) de  la «monnaie du pays BRICS» (Chef de file), ou d’un stock d’or, et il lui est mis en place une «ligne de compensation» équivalente en «unités monétaires complémentaires» dans son «compte d’opérations» au sein de la «Chambre de Compensation» ;

Le Zimbabwe a présenté une demande d’adhésion à la New Development Bank (NDB), la banque de développement fondée par les pays membres du groupe des BRICS a annoncé Persistence Gwanyanya, membre du Comité de politique monétaire de la Banque centrale du Zimbabwe, rapporte l’agence Ecofin relayant l’interview accordée au quotidien d’Etat The Herald, indiquant que Harare a déjà obtenu le soutien de trois pays (le Brésil, la Russie et l'Afrique du Sud).

Harare voudrait entrer dans le tour de table de la Banque de développement créée par les pays membres des BRICS pour concurrencer la Banque mondiale. Le gouvernement zimbabwéen assure avoir déjà reçu le soutien du Brésil, de la Russie et de l'Afrique du S

Le sommet des Brics+, bloc des pays émergents, se tient jusqu'à jeudi à Kazan sur les rives de la Volga, avec le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, mais sans le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Ce dernier a annulé dimanche son déplacement au sommet auquel il assistera en visioconférence pour des raisons médicales, ses médecins lui ayant déconseillé le voyage après un accident domestique, a informé la présidence brésilienne. Le Kremlin se flatte d'organiser "l'événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie". Il intervient alors que Moscou gagne militairement du terrain en Ukraine et a forgé des alliances étroites avec les plus grands adversaires des Etats-Unis : la Chine, l'Iran et la Corée du Nord.

La Russie a pris le 1er janvier la présidence des BRICS, un bloc dont le nombre de membres est passé de cinq à dix avec l'entrée de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unies et de l’Iran. L’Argentine, quant a elle, renonce à en devenir membre.