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Presse écrite/France : L’inflation franchit le seuil des kiosques

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La plupart des éditeurs français de la presse quotidienne s’apprêtent à augmenter ou ont déjà revu, le prix de vente de leurs journaux papier.

Ainsi, «La Croix» a ajusté son tarif de 30 centimes (+12 %), de 2,40 euros à 2,70 euros depuis le 30 décembre dernier. A partir du 1er janvier, «Le Monde», «Le Figaro» et «Les Echos» ont également revu leur prix de vente au kiosque pour atteindre 3,40 euros en semaine contre 3,20 euros auparavant (+6 %).

Les offres week-end du «Monde» et des «Echos» augmentent aussi de 20 centimes, mais pas celle du «Figaro».

 » Libération » relève également son tarif en semaine de 20 centimes, à 2,70 euros. Enfin, le quotidien sportif « L’Equipe » revoit son prix papier de 10 centimes (+4 %), à 2,30 euros à partir du 2 janvier (3,30 euros le samedi avec le magazine). Seul «Le Parisien» maintient à 1,90 euro son prix de vente au numéro, qui avait cependant été relevé de 10 centimes en septembre 2022.

Certains titres de presse quotidienne régionale (PQR) suivent aussi le mouvement. « Le Télégramme » coûtera 10 centimes de plus à partir du 2 janvier, à 1,30 euro en semaine (+8 %).  «Le Dauphiné Libéré», «L’Alsace» ou encore les «Dernières Nouvelles d’Alsace» avaient connu une hausse identique début décembre 2022.

Cette salve des hausses de prix, devenue habituelle en début d’année civile, intervient sur fond d’inflation des coûts. «Pour continuer à financer sans transiger une information de qualité, nous sommes conduits à pratiquer cette augmentation de tarif, notamment du fait du doublement du prix du papier journal, ainsi que des effets de l’inflation, en particulier concernant l’énergie», justifie Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos – Le Parisien. La tonne de papier, qui se négociait environ 400 euros début 2021, vaut désormais plus de 1.000 euros. Conséquence de la guerre en Ukraine, l’augmentation du coût de l’énergie pénalise la presse écrite à tous les niveaux, aussi bien en termes de production que de distribution. Comme tous les secteurs, la presse n’échappe pas à l’emballement des coûts de production.

   

 

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