La Banque mondiale annonce avoir approuvé un appui budgétaire de 402,8 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire «afin de soutenir la mise en œuvre des réformes visant à renforcer les investissements publics et privés, le capital humain et l’utilisation durable des ressources naturelles».
Dans un communiqué publié vendredi soir, l’institution de Bretton-Woods précise que le prêt octroyé au gouvernement ivoirien servira à stimuler la concurrence dans les secteurs à fort potentiel tels que les transports, la finance et les télécommunications, et à mobiliser les ressources internes pour assurer la viabilité de la dette et l’environnement des affaires.
Abidjan a lancé un portefeuille de réformes ambitieuses qui concerne le renforcement de la qualité de l’éducation de base, l’atténuation de l’inadéquation formation-emploi, et l’amélioration de l’accès aux soins de santé, surtout pour les populations les plus vulnérables. Dans les trois cas, la déclinaison des programmes est déjà une réalité sur le terrain, et c’est ce que la Banque mondiale a voulu encourager. En ce qui concerne la gestion durable des ressources naturelles, les mesures envisagées vont soutenir une production de cacao traçable et durable, assurer un accès continu au marché européen et garantir les moyens de subsistance des populations rurales. Il s’agit d’accompagner la Côte d’Ivoire à se mettre en conformité avec la directive européenne qui bannira du marché dès 2024, les produits agricoles issus de la déforestation.
« L’investissement dans un capital humain de qualité sera crucial pour donner à la population ivoirienne jeune et en forte croissance, les moyens d’occuper des emplois productifs. Le pays a un potentiel énorme et de nombreuses opportunités pour accroître l’investissement privé et faire du secteur privé un moteur de croissance et de création d’emplois » a déclaré Coralie Gevers, directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.
