Les engagements pris dans le cadre de la COP28 doivent être traduits de manière urgente en actions concrètes pour éviter d’éventuelles catastrophes climatiques sur le continent africain, a indiqué le président par intérim du Parlement panafricain (PAP), Ashebir Gayo.
«L’Afrique subit de plein fouet le fardeau injuste lié aux répercussions du changement climatique», a déclaré M. Gayo lors d’une réunion parlementaire tenue récemment dans le sillage de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28).
Il a ajouté que l’insécurité alimentaire, les migrations, les conflits et la pauvreté constituent des problèmes interconnectés qui sont exacerbés par le changement climatique, mettant l’accent sur la nécessité de relever les défis imposés par ce phénomène mondial en repensant les systèmes agricoles, les pratiques de santé et les approches économiques.
«L’adoption de méthodes durables et résilientes permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’améliorer la santé des sols et d’assurer une gestion optimale des ressources hydriques», a-t-il soutenu.
Par ailleurs, il a appelé les parlementaires du monde entier à transcender les agendas étroits et les barrières partisanes afin de lutter ensemble contre la crise climatique.
Soulignant l’urgence de la situation provoquée par la menace imminente du réchauffement climatique, il a relevé que les parlementaires sont appelés à jouer un rôle central dans la sauvegarde de l’avenir de la planète et la protection des générations futures.
En outre, il a noté que les afro-députés sont des témoins des défis imposés par le changement climatique, en particulier à la lumière des conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) selon lesquelles l’Afrique connaît un réchauffement accéléré, susceptible d’affecter gravement les économies et les communautés locales.
