Tous les articles qui parlent de Afrique

Les prévisions de l’AIE sur le marché mondial des batteries électriques ouvrent un boulevard pour les minerais comme le lithium, le cobalt et le graphite. Ces minéraux jouent un rôle clé dans la fabrication des batteries et sont largement présents sur le continent africain. Si pour le moment, leurs cours traversent une zone de turbulence, ils devraient se redresser rapidement selon les experts.

La demande mondiale de batteries électriques a enregistré une progression spectaculaire de plus de 40 % atteignant 850 GWh en 2023, portée par la production des véhicules électriques, notamment en Chine. Selon l’AIE (Agence internationale de l’Energie), cette dynamique devrait se poursuivre, la demande devant quadrupler d’ici 2030, voire multiplier par 7 d’ici 2035 ! Producteur de principaux minerais stratégiques, servant d’intrants aux batteries destinées aux véhicules électriques, le continent africain peut décrocher un jackpot à condition de ne pas tomber dans les erreurs qui avaient conduit à la «malédiction du pétrole.»

Avec l'augmentation de sa fortune de 400 millions de dollars, Aliko Dangote, avec une fortune estimée à 28,1 milliards de dollars, prend la première place et reste l'homme le plus riche d'Afrique en 2024. A 66 ans, l'homme d'affaires nigérian qui a créé le Groupe Dangote, a fait fortune dans le ciment et le sucre. Il a ouvert une raffinerie de pétrole l'année dernière dans le centre économique du Nigeria, Lagos.

L'industriel nigérian Aliko Dangoté, patron du groupe éponyme, le géant de la cimenterie, se retrouve une fois encore à la première place du classement que vient de publier l’agence Bloomberg. Dangote détrône le Sud-africain Johann Rupert qui avait pris la tête des hommes les plus riches d'Afrique pendant quelques mois. Les Nigérians dominent outrageusement le rating de Bloomberg

Pour de nombreuses startups en Afrique, atteindre le statut de licorne reste un rêve lointain en raison de défis structurels. Pour combler ce fossé, les gouvernements et le secteur privé doivent favoriser des écosystèmes qui nourrissent l’innovation et la croissance entrepreneuriale à tous les niveaux.

Pour augmenter considérablement le nombre de gazelles et, par extension, la probabilité d'apparition de licornes, les parties prenantes doivent travailler ensemble pour surmonter les obstacles existants. Gazelles. Chameaux. Éléphants. Dans le jargon du capital-risque, nous avons une ménagerie pour décrire la trajectoire de croissance d'une startup. Cependant, au cours de la dernière décennie, l'aspiration ultime est restée la licorne : des entreprises privées valorisées à plus d'1 milliard de dollars. À l'échelle mondiale, il existe environ 1 200 licornes dans divers secteurs, et bien que la liste de l'Afrique soit plus petite, elle s'allonge. En février 2023, les sept licornes africaines identifiées opèrent principalement dans les secteurs de la fintech et du numérique, répondant aux défis des paiements sur tout le continent

Baptisée Sunu Réassurance (Sunu Ré), cette filiale sera dotée d’un capital social de 5 milliards FCFA, le seuil plancher réglementaire. Pour le management du groupe financier, «la création de cette société avec un conseil d’administration basé à Abidjan s’inscrit dans la stratégie de développement du groupe Sunu pour assurer une protection optimale de ses filiales d’assurance.»

C’est un nouveau relais de croissance pour le groupe panafricain de bancassurance, Sunu Group. Dans un communiqué officiel, sa direction indique avoir obtenu un agrément auprès de la Commission régionale de Contrôle des assurances, l’autorité de régulation du secteur des assurances dans la zone CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurances), pour opérer dans l’activité de réassurance

La géoéconomie, définie comme l'utilisation d'instruments économiques pour atteindre des objectifs géopolitiques, est devenue un élément central de la politique étrangère des États. Les États utilisent un large éventail d'outils géoéconomiques, allant de la politique commerciale aux sanctions, en passant par les investissements, le cyberespace, l'aide au développement, les politiques financières et monétaires, et les politiques énergétiques mais également les matières premières. L'objectif est de promouvoir et défendre leurs intérêts nationaux et d'obtenir des résultats géopolitiques bénéfiques.

En 2007, Bill Gates a prédit l'avènement d'une nouvelle ère technologique où l'ordinateur personnel "se lèvera du bureau" pour nous permettre d'interagir avec le monde physique à distance. Cette prédiction s'est réalisée avec la quatrième révolution industrielle (Klaus Schwab 2016), qui a débuté au milieu du XXIe siècle et se caractérise par la fusion du monde numérique et du monde physique. Cette révolution est marquée par le développement rapide de technologies perturbatrices comme l'Intelligence artificielle(IA), la robotique, l’internet des objets, l'automatisation, l'impression 3D et la science des données (data science), qui transforment profondément l'organisation de la société, de l'économie et de la géopolitique mondiale.