Le Burundi a organisé, ce mercredi 20 mai, un triple scrutin pour élire le nouveau Président de la République, les députés et les conseillers communaux.
Pour le fauteuil présidentiel, sept candidats dont deux indépendants et une coalition de partis politiques sont en lice tandis que pour les législatives, la Ceni a enregistré 13 partis politiques, 18 indépendants et deux coalitions pour les 119 sièges de l’Assemblée nationale.
Selon le calendrier électoral, en cas de second tour pour la présidentielle, le scrutin se tiendra le 19 juin.
Ce triple scrutin, financé à 100% par des fonds internes par des contributions de la population, se tient sans observateurs internationaux et les journalistes n’ont pas droit de communiquer les résultats du dépouillement des urnes sans l’aval de la Ceni.
Il est prévu que ce scrutin se termine à 16 h (14 h GMT). En cas de besoin, une heure de prolongation est autorisée pour permettre à ceux qui se trouvent sur les lignes d’attente de remplir leur droit politique, précise ce même code.
Il faut noter que la connexion internet reste coupée au niveau national pour les réseaux sociaux tels Whatsapp, Facebook, youtube, instagram. Ce qui est qualifié par les opposants, dont notamment Agathon Rwasa, candidat du parti Congrès National pour la liberté (CNL) comme un de moyens de truquer ce scrutin.