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Une part importante de cette somme, soit 100 millions d'euros, sera destinée à soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), souvent exclues des circuits financiers classiques, mais essentielles à l’économie de la région. Un autre volet significatif du financement concerne la transformation numérique avec 13,5 millions d'euros destinés à la deuxième phase du Fonds de transformation digitale en Afrique de l'Ouest.

Lors de son dernier Conseil d’administration de l’année tenu le 18 décembre, la BOAD a annoncé l’injection de 2,3 milliards FCFA dans le capital de sa nouvelle filiale, BOAD Market Solutions. Son métier est de proposer des financements «innovants» et des services de conseil aux acteurs financiers de l’UEMOA. Il s’agit clairement de nouvelles ambitions affichées par cette banque de développement très active dans la sous-région

La décision d’un «passeport Schengen» régional, s’inspire du modèle déjà en place dans l’UEMOA depuis 1999. L’objectif affiché est de faciliter l’expansion des banques et d’harmoniser un marché financier sous-régional de plus de 60 millions de consommateurs. Une simplification qui devrait, selon les autorités monétaires, encourager les établissements à élargir leur réseau et à proposer des services mieux adaptés aux besoins des entreprises et des particuliers.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), l’institut d’émission des six pays formant la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Cemac, composé du Cameroun, Congo, Gabon, de la Guinée équatoriale, du Tchad et de la Centrafrique), a initié mardi 17 décembre une grosse opération d’injection de liquidité dans les banques commerciales de la sous-région

La lutte contre l’inflation reste la boussole de la politique de la BCEAO. L’inflation s’est établie à 4,1% au troisième trimestre 2024 avant de reculer à 3,4% en octobre. Ces chiffres, bien qu’en retrait, dépassent encore la cible de 1% à 3% fixée par l’institut d’émission de l’UEMOA.

La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a décidé de garder ses principaux taux directeurs inchangés, lors de la réunion du Comité de politique monétaire (CPM) tenue mercredi 4 décembre. Le taux principal auquel la Banque centrale prête aux établissements financiers reste fixé à 3,5%, tandis que le taux du guichet de prêt marginal demeure à 5,5%. Des niveaux inchangés depuis décembre 2023, bien que le coût des ressources au guichet hebdomadaire de la banque ait augmenté de 200 points de base depuis un an. Les banques commerciales qui vont au guichet pour se refinancer empruntent actuellement au-delà de 5,5% contre 3,5% fin décembre dernier

L'analyse des composantes de l'inflation révèle que cette décélération s'explique principalement par la baisse de rythme de la variation des prix à la consommation des produits alimentaires. Ces derniers ont vu leurs prix augmenter de manière modeste à l'inflation, avec une part respective de 0,3 point de base.

L’indice des prix à la consommation (l’inflation) dans l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a progressé de 3,4%, marquant un léger ralentissement par rapport à l'augmentation de 3,6% en septembre. Cette décélération de 0,2 point, selon les chiffres officiels, est a priori une bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat des ménages, quoi que le ressenti est variable selon la structure du budget de chacun

«Cette opération marque une avancée significative dans la mobilisation des ressources pour le financement de projets de développement durable en Afrique de l’Ouest», explique l’institution bancaire dans un communiqué. L’émission obligataire hybride de la BOAD, assortie d’une maturité de 30 ans et d’une période de non-rachat de cinq ans, a été réalisée à un taux de coupon de 5,9% en équivalent Euro, précise la même source.

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), filiale du groupe de la Banque mondiale, vient d’émettre une garantie de 506 millions d’euros, soit l’équivalent de 535 millions de dollars, au profit des groupes Société Générale France et HSBC (Royaume-Uni), dans le cadre des prêts octroyés à la BOAD. C’est une preuve de confiance de plus placée en cette banque de développement régional

Le SIREXE se tiendra une fois tous les deux ans. Cette première édition aura lieu du 27 novembre au 2 décembre 2024 sous le thème : «Développement durable des industries extractives et énergétiques : Quelles politiques et stratégies  ? »

À un mois de la première édition du Salon International des Ressources extractives et énergétiques (SIREXE 2024), une conférence de presse s’est tenue vendredi 25 octobre 2024 dans un grand palace d’Abidjan. Ce fut l’occasion pour le comité d’organisation de dévoiler le menu du programme officiel, des partenaires, ainsi que des délégations officielles attendues

«Les perspectives positives reflètent notre attente selon laquelle, malgré un faible PIB par habitant, des déséquilibres extérieurs relativement élevés et des tensions régionales, la situation budgétaire et le profil de la dette du Bénin pourraient s'améliorer plus que nous ne le prévoyons actuellement, reflétant les perspectives de croissance positives de l'économie et une forte dynamique de réformes», expliquent les analystes de l’agence S&P Global Ratings.

Nouveau chouchou des marchés financiers, Cotonou est en train de récolter les résultats de ses réformes structurelles et de sa discipline dans la gestion des finances publiques. L’agence de notation S&P Global Ratings vient de réviser à la hausse ses perspectives sur le Bénin, les faisant passer de stables à positives. Dans le même temps, elle a confirmé ses notes de crédit souveraines à long et à court terme «BB-/B» en monnaie locale et étrangère sur le pays

«Nos deux pays doivent œuvrer conjointement, et en relation avec les autres pays de la région, pour une accélération des réformes et la mise en œuvre des politiques de convergence, en vue de renforcer notre coopération monétaire et financière. Ceci permettra l’avènement de l’Eco, la monnaie unique que les populations d’Afrique de l’Ouest attendent depuis fort longtemps», a-t-il insisté. Alassane Ouattara espère faire aboutir la monnaie unique «au plus tard en 2026» soulignant au passage que son pays sera en ligne avec les critères de convergence dès l’année prochaine (ndlr : 2025). Au vu des obstacles et des difficultés à franchir, notamment en matière de convergence, peu d’observateurs dans la région sont aussi optimistes que le chef de l’Etat ivoirien.

Les Etats de la CEDEAO avaient renvoyé la création effective de la monnaie unique à 2027, mais les conditions économiques et politiques sont encore loin d’être réunies. Pour autant, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est convaincu que la mise en place de l’«ECO» peut être initiée avec un groupe de pays «pionniers» qui serviraient de lièvres à ceux qui hésitent encore et ceux qui n’auraient pas encore rempli les conditions