Le numéro 2 du secteur bancaire marocain, a réalisé un bénéfice net de 2,51 milliards de dirhams (255,20 millions de dollars US) en 2015, en hausse de 14,4% par rapport à 2014.
Détenue à hauteur de plus de 65% par BCP, Atlantic Bank International a en effet contribué pour 14,4% au produit net bancaire du Groupe, lequel a atteint 15,3 milliards de dirhams (+4% par rapport à 2014). Quant aux dépôts de la clientèle, ils ont enregistré l’an passé une augmentation de 8,9%, pour s’établir à 250,3 milliards de dirhams, représentant ainsi une part de 27% du marché marocain. Les prêts servis par la banque à ses clients ont, quant à eux, augmenté de 2,1 % comparativement à 2014, à 210,10 milliards de dirhams. Par ailleurs, le coût du risque a augmenté de 7% à fin 2015 pour s’établir à 3,20 milliards de dirhams, un niveau fortement impacté par la défaillance de la Samir. «Ce qu’il faut savoir, c’est que si on enlevait l’opération Samir, le coût du risque aurait baissé d’une façon significative par rapport à 2014», justifie Mohamed Benchaâboun, PDG du Groupe Banque Populaire.
Côté financement, la banque a tenu ses engagements en faveur du financement du tissu productif à l’échelle nationale, mais aussi au niveau de sa présence en Afrique, de ce fait l’encours des créances sur la clientèle a été porté à 210,10 milliards de dirhams contre 206 milliards de dirhams à fin 2014. Une année qui a été aussi décrétée par le Groupe «Année de la PME» et ce, suite au renforcement de l’innovation et l’accompagnement des entreprises, ainsi que le développement soutenu de l’Afrique subsaharienne à travers sa contribution à la bancarisation et à l’inclusion financière des populations.