D’emblée, il faut noter que dans ce classement de Shanghai 2024, seuls deux pays en Afrique, l’Afrique du Sud et l’Egypte, ont pu placer chacun 8 universités. The University of Cape Town, numéro 1 en Afrique. Les autres pays classés sont : le Ghana, le Maroc, l’Ethiopie et la Tunisie avec une université pour chacun. Enfin, aucune université francophone d’Afrique de l’Ouest ou du centre
Dans ce classement annuel de The 2024 Academic Ranking of World Universities (ARWU), à la première place pour la 22e année consécutive, l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines Stanford et MIT. Ce classement mondial des meilleurs établissements d’enseignement supérieur est réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Cambridge et Oxford, en Grand-Bretagne, occupent les 4e et 6e places du classement dont les dix premières places sont entièrement accaparées par des universités anglo-saxonnes. Voir le classement : https://www.shanghairanking.com/rankings/arwu/2024
Du côté français, classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position et « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
« Elle permet à la France de conserver pour la cinquième année consécutive son troisième rang mondial, sur la base du nombre d’établissements dans le Top 20 », ajoute le ministère.
Trois autres établissements français classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023 : l’université Paris Sciences Lettres (33e ; +8 places), Sorbonne Université (41e ; +5 places) et Université Paris Cité (60e ; +9 places).
Critères fondés sur la recherche plus que sur la formation
Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.
Des critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, qui alimentent une partie des critiques sur ce palmarès annuel.
Comme pour les éditions précédentes, plus de 2.500 établissements ont été examinés pour établir un classement des 1.000 premiers.