Jackpot pour la société belge Semlex, spécialisée dans les documents biométriques et les systèmes de sécurité.
Ce projet confié à Semlex vise à créer un registre national des personnes physiques, une base de données centralisant l’ensemble des informations d’état civil pour attribuer aux citoyens et aux résidents un numéro d’identification national. Cela permettra aussi de fabriquer les nouvelles cartes d’identité aux normes Cédéao, dont les premières sont attendues dès la fin du mois de juin. Pourtant, Semlex n’a pas bonne presse en Afrique. Implantée dans une douzaine de pays africains, son nom a été associé au scandale des passeports en RD Congo révélé par Reuters il y a deux ans. Des passeports biométriques facturés 185 dollars pièce sur lesquels l’État ne percevait qu’un tiers, un autre tiers revenant à Semlex, le reste disparaissant dans une société offshore qui serait dirigée par une proche de Joseph Kabila.