En plus de développer la production d’énergie fossile, l’Egypte mise sur le solaire et l’éolien pour s’imposer comme l’un des futurs exportateurs d’électricité renouvelable du continent. Et l’un des pays cibles n’est autre que l’Irak.
Les autorités égyptiennes viennent d’annoncer leur ambition de vendre à l’Irak de l’énergie verte très prochainement grâce à de nouvelles lignes électriques à construire avec ses voisins immédiats, notamment la Jordanie, pays par lequel devra transiter le courant destiné à Bagdad.
En effet, les deux pays, le fournisseur égyptien et client final irakien, sont séparés par leur voisin commun qu’est le royaume jordanien. Cependant, avant de céder à l’Irak de l’électricité produite à partir du solaire ou de l’éolien, il faudra augmenter considérablement la capacité de transport à travers le Golfe d’Aqaba. Il faudra ainsi porter la capacité du câble sous-marin de 13 km de long existant entre les deux pays vers une tension maximale de 400kv pouvant transporter une puissance de 500MW.
Il faut dire que l’Egypte est en train de faire un pas de géant dans le domaine de l’énergie. Le pays dispose déjà de 1700 MW de puissance solaire installée, à laquelle s’ajoutent 1465 MW d’éolien. De plus, des investissements colossaux sont en train d’être réalisés pour l’augmentation de la production d’énergie fossile.