L’Institut des Sciences Politiques, Juridiques et Sociales (ISPJS) de l’Université Mundiapolis a organisé une table ronde sous le thème « La jeunesse africaine et la culture ». Modérée par Dr. Ali Lahrichi, doyen de l’ISPJS, cette rencontre a connu la présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid qui a décliné sa vision.
Ces rendez-vous organisés par l’Université Mundiapolis et l’ISPJS ont pour vocation d’amorcer des débats et de susciter des discussions autour de questions essentielles. «Nous sommes fermement convaincus que notre institut joue un rôle central dans la promotion du dialogue intellectuel, de la pensée critique et de l’engagement actif. Nos étudiants sont les futurs leaders et les catalyseurs du changement au sein de notre société, et ces rencontres revêtent une importance cruciale dans leur parcours éducatif», souligne Dr. Ali Lahrichi.
L’industrie cinématographique, un secteur prometteur dans la jeunesse, la culture et la communication, a été au cœur de cette rencontre. Pour sa part, Mohammed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a dressé un état des lieux de cette industrie, qui a connu ses heures de gloire dans les années 80 et 90, mais fait face aux défis du piratage, de l’abonnement satellite et de l’évolution d’Internet. Malgré ces défis, les cinémas attirent toujours un public fidèle, mais les tarifs restent un obstacle majeur à leur développement.
M. Bensaid a souligné que le cinéma, en tant que composante du soft power (festivals, tournages, etc.), contribue à la création de divers emplois, au développement de compétences, et à la promotion de la coopération internationale. Le ministère a récemment initié un projet visant à établir 150 nouvelles salles de cinéma dans différentes régions du Maroc. Cette initiative vise à réintégrer les Marocains dans les cinémas et à revitaliser un secteur économique de proximité, créant ainsi 500 emplois directs et 1000 emplois indirects au cours de la première année. En parallèle, cette démarche vise à stimuler la production cinématographique nationale et à favoriser un environnement social propice à la création culturelle. Il a ainsi confirmé : «L’objectif est de créer un marché cinématographique dynamique qui favorisera l’emploi et promouvra l’histoire et le patrimoine culturel du Maroc à l’échelle nationale et internationale ».
Coopération avec de pays africains
De plus, le Maroc attire de plus en plus de productions étrangères, avec un investissement prévu de 1 milliard de dirhams (environ 105 millions de dollars) pour les films internationaux tournés au Maroc cette année.
Il convient de noter que le ministère collabore également avec plusieurs pays africains pour partager son expertise dans l’industrie cinématographique, notamment en mettant en avant les avantages des programmes des « Maisons des Jeunes », des établissements visant à développer les compétences artistiques des jeunes et à les familiariser avec les nouvelles technologies. Dans cette perspective, le ministre a souligné que l’Afrique dispose d’atouts majeurs qui assurent le développement des industries culturelles et créatives (ICC), à savoir sa jeunesse et sa culture. Il a noté que la jeunesse africaine est bien formée et que le continent possède un riche patrimoine culturel, tant matériel qu’immatériel, qui demeure largement sous-exploité.
Viser 1 milliard de dollars dans l’industrie du jeu vidéo en 2030
Une autre initiative novatrice vise à promouvoir la jeunesse, la culture et la communication à travers l’industrie du jeu vidéo, qui présente un fort potentiel au Maroc. L’objectif d’ici 2030 est d’atteindre un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. Cette industrie devrait créer de nombreux emplois, et le ministre est convaincu que les jeunes Marocains ont le potentiel pour devenir des champions dans ce domaine.
En clôture de cette table ronde sur « La jeunesse africaine et la culture », Mohammed Mehdi Bensaid, a réaffirmé son engagement indéfectible en faveur de la promotion de la culture, de la créativité, et du développement des talents au Maroc. Les discussions d’aujourd’hui marquent un pas décisif vers un avenir culturel plus dynamique et inclusif pour la jeunesse marocaine.
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