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A leur arrivée au pouvoir à l’été 2023, les militaires du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) avaient prévu le scrutin présidentiel en août 2025, ce qui aurait marqué la fin d’une transition de 24 mois comme ils s’y étaient engagés. Alors que Brice Oligui N’guema, le chef de la junte qui dirige le pays depuis le putsch d’août 2023, avait promis dès son arrivée de rendre le pouvoir aux civils à l’issue de la transition, les ambitions politiques de l’ancien commandant de la garde républicaine se sont affirmées au fil du temps.

L’élection présidentielle aura lieu le 12 avril 2025, soit dans un peu moins de trois mois, a annoncé le gouvernement de transition, jeudi 23 janvier, à l’issue d’un Conseil des ministres. «Le collège électoral est convoqué samedi 12 avril. Cette décision intervient quelques jours après l’adoption d’un nouveau code électoral qui autorise les militaires au pouvoir à se présenter aux élections, sous certaines conditions

Le capitaine Traoré, dont le statut passe de «président de transition» à «président du Faso», pourra par ailleurs se présenter aux «élections présidentielles, législatives et municipales», qui doivent être organisées à l’issue de cette période, a poursuivi le colonel Diallo.

Les militaires au pouvoir à Ouagadougou dirigé par le plus jeune président du monde, Ibrahim Traoré, prolongera sa transition jusqu’en 2029, c’est-à-dire cinq années de plus, avant de passer le relais à un président démocratiquement élu. À la fin de la transition ou avant, si la situation sécuritaire du pays le permet, le capitaine Traoré pourra se présenter aux «élections présidentielles, législatives et municipales»

«En application des conclusions du Dialogue national inclusif, l’organisation des élections sera désormais assurée par le ministère de l’Intérieur ; En tout état de cause, le processus sera entouré de toutes les garanties de transparence, de liberté et de participation», a déclaré le porte-parole du CTRI, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Alors que plusieurs partis d’opposition sous le régime Bongo et des associations militaient pour la mise en place d’une instance indépendante, le «Dialogue National Inclusif» a décidé de confier l’organisation des élections au ministère de l’Intérieur. Celui-ci redevient ainsi «G.O» (ndlr : Gentil Organisateur) des rendez-vous électoraux.

Le régime militaire, au pouvoir depuis près de 3 ans, avait annoncé en septembre 2023 le report de la présidentielle prévue initialement en février 2024 pour une date indéterminée. Pour justifier leur décision, les autorités avaient cité des raisons techniques, notamment liées à des dispositions constitutionnelles et à des problèmes avec la société française IDEMIA qui a constitué la base de données du Recensement administratif à vocation d’Etat civil.

Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a signé mercredi 10 avril, un décret suspendant avec effet immédiat, toutes les activités des partis politiques et des associations. C’est la stupeur dans les milieux politiques à Bamako au moment où les relations se tendent entre les autorités de la transition et la galaxie des organisations qui avaient «facilité» la prise du pouvoir par les militaires. Les partis rappellent aux militaires que la transition s’est achevée le 26 mars 2024

Le texte constitutionnel adopté avec une écrasante majorité par l'Assemblée nationale, largement dominée par le parti au pouvoir, l'Union pour la République (UNIR), crée également de nouvelles fonctions.

L’information est rapportée ce mardi 26 mars par l’agence Togo First. L’Assemblée nationale togolaise, ultra-dominée par le parti du chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé (fils de l’ancien Président Gnassingbé Eyadema), a adopté dans la nuit du lundi au mardi, une nouvelle constitution, opérant un changement majeur qui fait passer ce pays d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire.