La professionnalisation de la filière coton préoccupe des pays producteurs dont ceux de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui se sont réunis du 21 et 23 novembre 2023 à Lomé, la capitale togolaise pour en parler sous la conduite de l’Association des producteurs de coton africain (AProCA).
Des acteurs de la filière coton sont préoccupés par l’avenir du secteur et ils entendent prendre le taureau par les cornes. En effet, du 21 au 23 novembre derniers, 15 pays africains producteurs de coton, couramment appelé «l’or blanc», se sont retrouvés à Lomé, pour se pencher sur la professionnalisation de la filière. Il s’est agi, pour eux, de définir, durant ces trois jours, de nouvelles stratégies d’amélioration de la filière coton sous la conduite de l’Association des producteurs de coton africain (AProCA), structure créée en décembre 2004 à Cotonou au Bénin pour défendre les positions des producteurs africains dans les instances régionales et internationales du secteur. A ce rendez-vous, les acteurs ont, essentiellement, abordé les questions relatives au mécanisme de fixation du prix de vente de la fibre de coton sur le marché international et la recherche de financement pour former les producteurs.
L’union fait la force
Ce qui a permis d’aboutir à des résolutions concernant la professionnalisation du secteur, l’augmentation du rendement et l’amélioration des conditions socio-économiques des producteurs. Toujours est-il que selon Kouroufei Koussouwè, Président de l’AProCA, «les associations des producteurs du coton africains ont pris conscience que les problèmes de la filière cotonnière en Afrique ne pourraient être résolus que si l’ensemble des acteurs deviennent des vrais professionnels, chacun à son niveau.»