Le vent de la renaissance des infrastructures qui souffle sur la Côte d’Ivoire a été marqué, le 25 novembre 2016, par une cérémonie d’une grande importance dans les relations entre la Côte d’Ivoire et le Japon. A savoir, le lancement des travaux d’un échangeur sur l’une des principales artères de la ville d’Abidjan.
Comme s’il s’agissait pour les autorités étatiques du Japon de rattraper un retard, elles se montrent très incisives. En témoignent les explications de l’ambassadeur Kawamura Hiroshi : « c’est une façon pour notre pays de contribuer à l’accélération de la croissance économique ivoirienne ». D’où l’importance pour son pays « d’engager des investissements, surtout dans des infrastructures de qualité qui assurent l’efficacité économique…». Le Japon, explique-il, est d’autant plus conforté dans son engagement à soutenir la Côte d’Ivoire, que ce pays fait beaucoup d’efforts en réalisation d’infrastructures.
Apropos d’ « infrastructures de qualité », le Japon est aussi sur un important projet au Port autonome d’Abidjan, le plus important de la sous-région. En effet, la coopération nippone à travers son organisme dédié, Jica, doit y réaliser un nouveau terminal céréalier moderne et performant. Le projet est encore au stade des études, mais les choses avancent bien, apprend-on. La nouvelle plateforme couvrira 10 ha. Grâce à son tirant d’eau qui passera de 9 à 13 mètres, elle permettra surtout d’accueillir les grands navires vraquiers.
Les dirigeants du port fondent de grandes attentes pour cette future infrastructure qui leur permettra de traiter avec beaucoup plus d’aisance les cargaisons destinées non seulement à la Côte d’Ivoire, mais aussi au pays de l’hinterland (Mali, Burkina Faso, Niger).
Au-delà des ouvrages de qualité que les entreprises japonaises vont offrir à la Côte d’Ivoire, il y a surtout le transfert du savoir-faire nippon dont bénéficieront les nombreuses entreprises ivoiriennes sous-traitantes. Concernant particulièrement le chantier de l’échangeur, l’ambassadeur promet que tout au long du chantier, «nous allons partager le savoir-faire japonais avec les ingénieurs et consultants ivoiriens qui prendront part aux travaux ».