Les portes de la 7e édition de la Journée nationale du cacao et du chocolat se sont ouvertes ce jeudi 1er octobre à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro en la présence du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui a décidé de l’augmentation du prix du cacao payé aux producteurs qui passe de 825 FCFA le kilogramme à 1000 FCFA.
Selon lui, le gouvernement est activement engagé dans la lutte contre la déforestation, comme en témoignent, notamment, l’adoption de la nouvelle politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts ou encore la signature en novembre 2017, du Cadre d’action commune de l’Initiative Cacao et Forêts (ICF) avec une trentaine d’entreprises de l’industrie du cacao et du chocolat en vue d’éliminer la déforestation de la chaîne d’approvisionnement du cacao. Il a par ailleurs promis d’améliorer la cartographie de la chaîne d’approvisionnement avec pour objectif 100% du cacao traçable depuis la plantation jusqu’au premier point d’achat, et ce dans les meilleurs délais. Il en a pour preuve, le recensement, en cours, des producteurs et de leurs vergers. Dans la même dynamique d’amélioration des revenus et des conditions de vie des producteurs, le Président Ouattara a relevé qu’un partenariat stratégique avec le Ghana a permis à son gouvernement d’obtenir un accord avec les chocolatiers, les industriels et les négociants pour instaurer une prime aux producteurs de 400 dollars US la tonne, soit environ 220 000 F CFA, à partir de la campagne 2020-2021. Cette prime devrait apporter un revenu décent aux producteurs en Côte d’Ivoire et au Ghana. Mais en attendant, le chef de l’Etat a décidé d’augmenter le prix de cacao bord champ de 825 FCFA/Kg à 1000 FCFA/Kg, ce qui correspond à un soutien d’environ 355,3 milliards de F CFA à la filière.