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« Nous avons longuement évoqué la situation sécuritaire dans notre sous-région, qui demeure très préoccupante, ainsi que la situation sociopolitique dans certains pays du Sahel. Nous avons noté la nécessité d’apporter une assistance à ces pays frères », a déclaré Alassane Ouattara. Son homologue ghanéen a confirmé cette volonté de soutien, tout en soulignant l’importance d’une approche concertée : «nous allons essayer de traiter ce problème avec la meilleure des méthodes.»

La Côte d’Ivoire et le Ghana ont réaffirmé leur engagement à apporter une assistance aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour les aider à faire face aux défis humanitaires et sécuritaires. Cette annonce a été faite mercredi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara, lors d’un point de presse conjoint avec son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, en visite de travail en Côte d'Ivoire

Le stock annoncé enregistre une baisse de 5 % par rapport aux prévisions de récolte de 650.000 tonnes formulées par le Conseil du cacao (Cocobod) en début de campagne. Ce «profit warning» est principalement attribué à l’arrivée de l’harmattan dont les vents chauds et secs devraient affecter la productivité des vergers jusqu’en février 2025.

La récolte de cacao est désormais attendue à 617.500 tonnes pour la campagne 2024/2025 qui a débuté en septembre 2024, rapporte l’agence Bloomberg citant «des sources proches de l’industrie ayant requis l’anonymat.»

Sur l’enveloppe globale de financement, 20 millions d’euros seront alloués à la campagne 2023-2024. Kineden a été conseillé par les équipes d’Obara Capital, menées par son Ceo Bernard Ayitee, pour ce financement syndiqué auprès d’un pool de banques internationales piloté par EBI SA (Groupe Ecobank). L’ensemble de la documentation juridique relative à la transaction a été élaborée par le cabinet d’avocat américain Hughes Hubbard & Reed.

Kineden Commodities SA. un des plus importants négociants ivoiriens de cacao durable annonce avoir sécurisé près de 60 millions d’euros auprès d’un pool de banques internationales pour couvrir une partie de ses besoins de financement pour les trois prochaines campagnes cacaoyères. Ce financement structuré permettra à Kineden d’optimiser le coût de ses ressources financières, de se diversifier dans la transformation de produits agricoles et surtout de sécuriser ses approvisionnements dans un contexte marqué par des niveaux de prix record pour le cacao

Les principales raisons qui ont justifié cette hausse historique des prix sont les maladies de cacaoyers et des prévisions de conditions météorologiques défavorables, qui ont poussé les acheteurs à anticiper sur un risque sérieux de baisse de l’offre en cacao, et ont donc commencé à augmenter les prix auxquels ils souhaitent sécuriser les approvisionnements futurs.

La décision était attendue au vu de la flambée des cours du cacao à l’international. Le ministre ivoirien de l'Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé mardi 2 avril, la hausse de 50%, à 1.500 FCFA, soit 2,47 dollars/kg, du prix garanti aux producteurs de cacao, pour la petite saison des récoltes, qui a débuté ce mois d'avril.

A part l’effondrement de la production en Afrique de l’Ouest, les stocks de cacao dans les ports américains sont tombés à leur niveau le plus bas depuis près de trois ans. Les chocolatiers américains ont transformé 3% de fèves de cacao en moins au quatrième trimestre 2023. Pour ne rien arranger, le sucre, l'autre ingrédient clé du chocolat, a vu son prix augmenter d'environ 25% l’an dernier.

Le cours du cacao, principal ingrédient du chocolat atteint un niveau record, dépassant les 10.000 dollars la tonne métrique ! Cela représente une augmentation exponentielle de plus de 130% depuis le début de l'année.

Alors qu’en Côte d’Ivoire, les expéditions de cacao vers les principaux débouchés à l’export ont baissé de 39 % entre le 1er octobre et le 4 février à 1 million de tonnes, ceux du Ghana ont chuté de 35 % à 341.000 tonnes entre septembre 2023 et janvier dernier.

Depuis le début de l’année, les cours du cacao qui affichaient 5.429 dollars la tonne mercredi 7 février, marquent une hausse spectaculaire de près de 29 %. A l’effet rattrapage, cette embellie est alimentée par les inquiétudes sur l’approvisionnement mondial.