Tous les articles qui parlent de Bourse de valeur

Le tissu économique congolais manque d’entreprises structurées, dotées de systèmes comptables fiables et capables de produire des rapports financiers crédibles. La plupart des sociétés évoluent dans l’informel, sans bilan clair, sans suivi rigoureux des bénéfices et pertes - éléments pourtant essentiels au bon fonctionnement d’un marché financier.

La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à un paradoxe économique frappant. D’un côté, le gouvernement affiche l’ambition de créer une bourse des valeurs à Kinshasa, signe d’une volonté de moderniser l’économie et de l’intégrer aux marchés financiers mondiaux. De l’autre, les bases nécessaires à une telle initiative sont largement absentes

Le projet du gouvernement prévoit la mise en place de tout un écosystème d’institutions pour structurer les marchés financiers. Il s’agit entre autres d’une autorité de régulation qui aura la mission de superviser les opérations de marché, veiller au respect des règles d’émission et de cotation, approuver les admissions à la cote, protéger les investisseurs et encadrer les professionnels du secteur. Il est prévu également la création d’une banque de règlement pour sécuriser les transferts de fonds entre acheteurs et vendeurs, ainsi qu’un dépositaire central pour gérer la conservation des titres financiers.

Le gouvernement congolais vient d’adopter un projet de loi portant organisation et fonctionnement des marchés boursiers, a annoncé le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi. L’objectif est de créer une Bourse de valeurs mobilières à Kinshasa, un vieux serpent de mer envisagé déjà sous Mobutu. Le siège de la Bourse sera abrité au Centre d’affaires situé au bord du fleuve Congo.  

Ce roadshow est une occasion en or pour découvrir les opportunités d'affaires et d'investissements en Afrique de l'Ouest, tout en favorisant un dialogue stratégique entre les acteurs du marché financier régional de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et les investisseurs internationaux.

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) fait son grand retour à Londres avec la nouvelle édition des "BRVM Investment Days", un événement très attendu par les investisseurs mondiaux. Les "BRVM Investment Days" se dérouleront le 8 avril 2025 à la Bourse de Londres, marquant ainsi un moment clé dans le calendrier des investisseurs

Au 31 décembre 2024, la capitalisation boursière du marché des actions s’est établie à 10.078,68 milliards de francs CFA (environ 16 milliards de dollars), contre 7.966,96 milliards l’année précédente. Cela représente une progression de 26,51 %, soit un gain de plus de 2.100 milliards de francs en une année.

Avec une IPO réussie cette année et une autre attendue tout prochainement, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), basée à Abidjan, a achevé l’année 2024 sur une note exceptionnelle. Avec une hausse de 28,89 % de son indice principal, le BRVM Composite, la place boursière de l’UEMOA, où sont cotées 47 entreprises, confirme sa dynamique

En juillet dernier, un accord avait été conclu avec la société publique du pétrole (NNPC), qui prévoyait que cette dernière fournisse à l’usine 385.000 barils par jour, réglés en nairas. Une décision destinée à réduire la pression sur les réserves en devises du pays. Cependant la NNPC n’a pas respecté ses engagements. Edwin Devakumar, vice-Président de Dangote Industries a décrit les livraisons comme «des cacahuètes.» En conséquence, la raffinerie, au lieu de fonctionner à pleine capacité, se voit contrainte d’importer du brut depuis les Etats-Unis.

Le groupe du milliardaire éponyme affirme étudier l’éventualité de faire coter sa filiale de raffinage pétrolier à la Bourse de Londres faute de profondeur suffisante de la place de Lagos. L’industriel nigérian veut faire de sa gigantesque raffinerie une plaque tournante de la fourniture de produits pétroliers dans toute l’Afrique sub-saharienne.