Tous les articles qui parlent de Souveraineté alimentaire

A Lomé, première étape de cet «eductour», des hauts fonctionnaires, des acteurs de la société civile, des opérateurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers  échangeront durant deux jours sur les programmes déclinés dans ces feuilles de route. En quelque sorte, une forme de consultation à l’envers.

L’organe exécutif de l’Union économique et monétaire ouest-africaine a lancé jeudi 27 février à Lomé, la campagne de vulgarisation de la «Vision prospective 2040» et du Plan stratégique 2025-2030, «Impact 2030.» La tournée sous-régionale de la Commission se poursuivra jusqu’au 21 mars prochain dans les huit Etats membres

Le partenariat conclu entre Mansa Bank et Abidjan Legacy Program (ndlr : une initiative gouvernementale), vise à réduire la dépendance du pays des importations alimentaires. Son objectif est de promouvoir la production locale des denrées consommées par les ménages ivoiriens, notamment l'agriculture vivrière, les ressources animales et halieutiques. Ce n’est ni le cacao, ni le café qui sont au menu du déjeuner ou du dîner des Ivoiriens. Les filières du cacao, du karité et du karapa font  également partie de ce partenariat. Le contraire aurait été surprenant car, après tout, le cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial, est non seulement crucial pour l’économie rurale, mais elle constitue un pilier de l’économie nationale.

La Côte d'Ivoire a déboursé la bagatelle de 610 milliards de FCFA, soit 917 millions d’euros, l’an dernier pour importer 1,6 million de tonnes de riz et 518 milliards de FCFA (779 millions d’euros) pour 732.000 tonnes de poissons, sans compter les autres produits alimentaires. Ces chiffres spectaculaires révélés lundi 10 février, est une démonstration de ce que l’on reproche souvent aux pays africains : «ils consomment ce qu’ils ne produisent pas, et produisent ce qu’ils ne consomment pas.»