Tous les articles qui parlent de Mohamed Cheikh El Ghazouani

Avec 425 milliards de mètres cubes, le bloc GTA est un gisement de grande envergure. Avec une capacité de production de 2,5 mtpa dans la première phase et de 5 mtpa dans la seconde - selon que les développeurs du projet décident ou non de doubler la capacité de l'infrastructure FLNG -, le projet offre un nouvel approvisionnement crucial pour les consommateurs européens et une source de revenus stratégique pour le Sénégal et la Mauritanie. Si le projet ne comblera pas nécessairement le vide laissé par la Russie - après exportation et regazéification, la première phase de GTA exportera l'équivalent de 3,69 milliards de m3 - il jouera un rôle stratégique dans la diversification des chaînes d'approvisionnement mondiales et dans la stimulation d'une croissance économique durable au Sénégal et en Mauritanie. Alors que la première phase du projet donne la priorité aux exportations, la seconde phase comporte une forte composante de gaz local pour les deux pays.

Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une étape historique avec le démarrage des opérations du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA). Les développeurs du projet, bp et Kosmos Energy, ainsi que la compagnie pétrolière nationale (NOC) sénégalaise Petrosen et la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), ont officiellement ouvert le premier puits du projet GTA, signalant ainsi le début des opérations techniques et une nouvelle ère de développement axé sur le gaz et la sécurité énergétique en Afrique de l'Ouest

Le président sortant a déjà mis en branle une machine bien huilée, en choisissant son directoire de campagne au sein même du parti au pouvoir, El Insaf dont des figures de proue sont aux commandes : Sid’Ahmed Ould Mohamed, actuel ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, coopté par le président Ghazouani comme directeur national de sa campagne, et Sidi Mohamed Ould Maham, directeur général du Port autonome de Nouakchott (PANPA), ancien ministre et ancien président du parti au pouvoir, désigné directeur de campagne adjoint.

En Mauritanie, les partisans des sept candidats à la présidentielle du 29 juin 2024 n’ont pas attendu l’ouverture de la campagne électroale, prévue le 14 juin prochain, pour aller à la rencontre des électeurs qui décideront de qui présidera aux destinées des Mauritaniens à partir d’août prochain, date retenue traditionnellement pour l’investiture du président élu

Pour beaucoup d’observateurs, l’élection présidentielle du 29 juin prochain n’a pas d’enjeu véritable, à part,  peut-être, celui de savoir si le président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani passera au premier tour, comme en 2019, (52%) ou s’il sera forcé à défendre son fauteuil après un second round où l’opposition devra s’unir pour montrer qu’elle existe malgré la débâcle de juin 2023 lors d’élections municipales, législatives et régionales gagnées haut la main par un parti au pouvoir au meilleur de sa forme et bénéficiant du déclin de l’opposition traditionnelle représentée par l’APP (Alliance populaire progressiste), du RFD (Rassemblement des forces démocratiques), de l’AJD/MR (Alliance pour la justice et la démocratie, mouvement de la rénovation) et l’UFP (Union des forces de progrès).

Les Mauritaniens repartent aux urnes, le 29 juin prochain, pour se choisir un président de la République. Face au président sortant, unique candidat de la majorité présidentielle forte d’une quinzaine de partis politiques, l’opposition, elle, part en rangs dispersés. A ce jour, ils sont six candidats déclarés pour tenter d’être président à la place du président, avec des cartes et opportunités diverses, mais ils doivent d’abord franchir l’obstacle des parrainages dont décide, en dernier recours, le parti au pouvoir, El Insaf, et ses alliés de la majorité présidentielle

L'agence de presse officielle mauritanienne a indiqué que les deux présidents "ont discuté des moyens de développer les relations entre les deux pays", sans donner plus de précisions.

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a discuté, lundi 15 janvier, avec son homologue togolais, Faure Gnassingbé, du renforcement des relations entre les deux pays après une rencontre entre les deux chefs d’Etat au palais présidentiel de Nouakchott.