Les grands entretiens Afrimag - Page 2

Julie Kubia, Directrice marketing et des études de marché chez Africa Field Agents : l’étude de marché peut changer la donne pour les jeunes entrepreneurs qui négocient dans le cadre de la ZLECAf

Considérée comme la plus grande zone commerciale unique au monde par sa taille, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait transformer le sort du soi-disant dividende démographique : La jeunesse. Les jeunes âgés de 18 à 35 ans représentent plus de 70 % de la population en Afrique. Ils constituent un atout attractif pour accélérer la croissance économique et l’industrialisation de l’Afrique. La Banque africaine de développement prévoit qu’il y aura 850 millions de jeunes d’ici 2050 et que d’ici 2063, les jeunes constitueront la moitié des 2 milliards de personnes en âge de travailler. Cette classe d’actifs peut générer des dividendes démographiques si les bonnes politiques sont mises en place pour promouvoir des investissements adéquats dans la jeunesse, selon la BAD. La ZLECAf, qui rassemble 55 pays, avec une population de 1,3 milliard d’habitants et génère un PIB combiné d’environ 3 400 milliards de dollars, stimulera le commerce intra-africain en éliminant les barrières commerciales par le biais de protocoles sur le commerce des biens et services, l’investissement, les droits de propriété intellectuelle et la politique de concurrence. Lancée il y a deux ans, la ZLECAf présente une nouvelle opportunité pour la jeunesse africaine à travers la promotion et l’expansion du commerce. La Commission économique pour l’Afrique (CEA) s’est entretenue avec Julie Kubia, Directrice marketing et des études de marché chez Africa Field Agents (AFA), une société de marketing et d’études de marché basée à Nairobi, au Kenya pour comprendre les opportunités et les obstacles que rencontrent les jeunes dans la mise en œuvre de la ZLECAf. AFRIMAG vous livre le contenu de ce riche entretien

Moustapha Kadi Oumani, Membre du Conseil national de régulation de l’Autorité de régulation et de sûreté nucléaire du Niger : «Questions d’énergie au cœur des enjeux de développement»  

«Questions d’énergie au cœur des enjeux de développement»   C’est peu dire que la question de l’énergie est vitale. Pour s’en convaincre il suffit de regarder l’importance de l’usage de l’énergie notamment électrique dans notre quotidien qui, plus est, s’est généralisé. Pour autant, les ressources énergétiques ne sont pas infinies. Pour continuer à les exploiter, alerte Moustapha Kadi Oumani du Conseil national de régulation de l’autorité de régulation et de sûreté nucléaire du Niger, il va falloir apprendre à les gérer durablement. Car paradoxalement, rabâche-t-on au sein de l’association SOS Futur, organisation dotée du statut spécial du Conseil économique et social des Nations-unies (ECOSOC). Entretien.

Mohamed Bazoum : "Le G5 Sahel n’a jamais bien fonctionné"

Dans un entretien exclusif accordé à l’Agence de presse turque Anadolu, le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, s’est exprimé sur la lutte contre le terrorisme, les changements géopolitiques dans la région, ainsi que les relations de son pays avec la Türkiye. Nous publions in extenso cette interview pleine d’enseignements.

Me Mouhamed Kébé, Managing Partner de GENI & KEBE, DLA Piper Africa

Au-delà d’accélérer l’intégration économique et monétaire en Afrique, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) devrait également permettre d’impulser un nouveau système de règlement des différends Investisseurs-Etats au sein du continent. C'est la thèse que semble défendre Me Mouhamed Kébé, Managing Partner du cabinet Pan-Africain GENI & KEBE dans son opus, publié en anglais aux Éditions Intersentia. Son analyse de la situation esquisse par ailleurs des solutions des différends et litiges commerciaux jusqu'ici traités par des juridictions et institutions internationales. Ce qui, pour lui, est source de "frustrations des États africains". Comment s'affranchir de cette situation? Entretien.

Maurice Lubetzki, co-fondateur et CEO d'Epilab

Selon l’OMS, 80% des cas de tuberculose sont dans les pays en voie de développement. Parmi eux, on estime que 3 millions de cas ne sont pas détectés. Principale raison : les tests de dépistage de la tuberculose nécessitent des infrastructures et du personnel médical. Une start-up EpiLAB a conçu un test de diagnostic portatif, simple d’utilisation et fiable de la maladie et très peu coûteux. Son co-fondateur et CEO, Maurice Lubetzki, revient sur cette innovation dans le marché du diagnostic de la tuberculose.