Pour la troisième année consécutive, la France est restée l’an dernier le pays d’Europe le plus attractif de l’investissement direct étranger (IDE) selon le baromètre du cabinet EY.
L’Hexagone a profité du rebond économique pour reprendre une longueur d’avance sur la concurrence en attirant 1.222 projets, soit 24 % de plus qu’en 2020 et surtout un peu plus (+2 %) qu’en 2019, véritable année de référence.
Les rivaux traditionnels de la France en matière d’IDE font moins bien : le Royaume-Uni continue de subir les effets du Brexit mais garde sa deuxième position mais il n’aura attiré que 993 décisions d’implantation. L’Allemagne, quant à elle, en recense 841, soit 10 % de moins. Aucun des deux pays n’a retrouvé le niveau d’investissement international d’avant l’épidémie du covid-19.
L’effet des réformes engagées pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron ne s’est pas arrêté avec la pandémie», soulignent les consultants de EY. Un 1/3 des projets concerne l’industrie, dont des secteurs malmenés tels l’automobile, l’aéronautique, la chimie ou la construction. La réorganisation mondiale des chaînes d’approvisionnement a dopé les projets dans la logistique (+37 %). La France a aussi reconquis des centres de décision et de R&D.
Autre motif de satisfaction : Paris réduit l’écart avec Londres, mais tous les territoires profitent de cette dynamique, près d’un projet industriel sur deux s’établissant dans des villes moyennes de moins de 50.000 habitants.