La 11e édition de The Atlantic Dialogues, organisé par le Policy Center for the New South, a ouvert ses travaux ce mercredi 14 jusqu’au 16 décembre.
Quelque 350 invités issus de 53 nationalités prennent part à ce rendez-vous annuel où les questions géostratégiques sont scrutées par des experts venus des quatre coins du monde.
« Coopération dans un monde en mutation : opportunités pour l’Atlantique élargi », c’est la thématique de cette 11e édition. Les principaux sujets au programme de ces 3 jours : les crises multiples, les pandémies, la rareté de l’eau, la guerre en Ukraine ; ou ce qu’on appelle désormais communément dans ce genre de rencontres, « le Sud Global », cet ensemble hétérogène de pays non alignés ou le «Nord global » (pays assimilés aux nations développées), font florès dans les débats. Ainsi, le Nord global, l’Occident (OTAN et plus), en veut au Sud global, tous ces pays de l’hémisphère Sud, notamment qui n’ont pas voulu condamner la Russie pour son intervention en Ukraine.
Le thème retenu cette année s’est imposé en raison de multiples crises. Pandémie, guerre en Ukraine, changement climatique… Autant de chocs qui exposent les limites du néolibéralisme comme du multilatéralisme, tout en présentant des opportunités de coopération, dans un monde devenu interdépendant », explique un communiqué du The Policy Center for the New South (PCNS).
Outre ces questions stratégiques, la problématique de l’eau a été au cœur des interventions également. Mme Fatim Zahra Mengoub l’a abordée sur une approche holistique. On apprendra ainsi que plus de 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès au précieux liquide comme il se doit. Notamment en Afrique subsaharienne, dans les Caraïbes et en Asie.
La gestion de l’eau entre les frontières doit être bien menée pour éviter les conflits. Des solutions existent pour mettre en place des systèmes pour satisfaire toutes les parties.
Également abordée la technologie au service de l’agriculture. La révolution du numérique et son impact en termes de progrès pour baisser les coûts de production sont indéniables. Le Directeur général de Sowit, Hamza Rkha Chaham, a été informatif sur l’action des drones dans la transformation de l’agriculture en Afrique. À cet égard, a-t-il dit, «l’Union africaine exhorte les pays du continent d’utiliser les drones pour minimiser les coûts d’investissement». Car l’effet de ces engins à faible coût est infiniment supérieur à celui d’un tracteur avec le même rendement, voire supérieur.
De la diplomatie du climat à la révolution énergétique, en passant par les innovations en matière d’agriculture, d’infrastructures et de gouvernance, cette édition des « Atlantic Dialogues » pose la question des stratégies communes possibles, à travers 11 sessions plénières qui sont diffusées en live stream sur les réseaux sociaux du Policy Center.
Pour la première fois cette année, la conférence déploie avec « AD Web-TV » ses propres programmes, diffusés en direct sur le site. Ces émissions vont accompagner les sessions plénières, en interviewant des invités et en diffusant des vidéos qui ont trait à la fois au Policy Center for the New South et à la conférence.