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Les deux itinéraires retenus, – Misrata–Tamanhint–Agadez vers le Niger, et Benghazi–Kufra–Soudan vers le Soudan –, visent à créer des liaisons terrestres entre la Méditerranée et les marchés enclavés du continent. En s’appuyant sur ces corridors, la Libye cherche à se positionner comme une alternative aux routes ouest-africaines traditionnelles, actuellement fragilisées par les crises politiques et la saturation du trafic.

Le jeudi 29 avril, la Haute commission du projet Libya Africa Transit Corridors (LAPTCorr) s’est réunie pour la quatrième fois à Tripoli. Cette session marque une étape importante dans la concrétisation d’un projet ambitieux : relier les ports libyens au Sahel et à l’Afrique de l’Est via deux grands corridors routiers traversant le Sahara.

Le nouveau programme propose désormais une offre élargie de solutions financières et non financières, couvrant l’ensemble des segments d’activité d’Ecobank : Banque des Particuliers, Banque Commerciale et Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement. Le programme "Ellever par Ecobank" a été lancé au Sénégal en septembre 2021, avec pour objectif de soutenir les entreprises dirigées par des femmes ou orientées vers les femmes. Il propose des services financiers et non financiers, tels que des prêts à des taux d’intérêt réduits, des formations, du coaching, et un accès facilité aux marchés via des outils digitaux. En avril 2022, un partenariat avec WIC Capital a permis de mobiliser un financement d’1 milliard de FCFA pour soutenir l’entrepreneuriat féminin au Sénégal.

Ecobank Sénégal, filiale d'Ecobank Transnational Incorporated, annonce aujourd'hui le lancement d’une version considérablement enrichie de sa solution "Ellever par Ecobank." Initialement conçu pour accélérer l’accès au financement des petites et moyennes entreprises appartenant à des femmes, dirigées par des femmes ou axées sur les femmes au sein de la Banque Commerciale, Ellever s’enrichit aujourd'hui pour devenir plus ambitieux, plus complet et plus inclusif

Selon le ministère de l’Economie et des Participations, la transaction est articulée autour de trois composantes : 592 milliards de FCFA de reprofilage de la dette émise sur le marché des titres publics de la Cemac, 473 milliards de FCFA de titrisation d’un portefeuille de créances bancaires hors marché, et 338 milliards de FCFA de mobilisation de ressources nouvelles.

Dans le cadre de la stratégie de la «gestion active de la dette publique et de sécurisation de la trésorerie de l’Etat», le gouvernement gabonais a procédé lundi 28 avril, avec le concours d’une dizaine de banques et d’investisseurs institutionnels, à une grosse opération de reprofilage de la dette publique portant sur plus de 1.400 milliards de FCFA

L’OCP, qui a vu sa notation Investment grade (Baa3, avec perspectives stables) confirmée par l’agence Moody’s le 16 avril dernier, a obtenu des coupons de 6,10% pour la tranche à échéance de cinq ans et de 6,70% pour celle d’une maturité de 10,8 ans «en dépit d’une conjoncture internationale marquée par la remontée de la volatilité sur les marchés financiers dans un climat de tensions géopolitiques persistantes, de durcissement des politiques commerciales américaines et d’incertitudes quant à l’évolution des politiques monétaires des grandes banques centrales.»

Le groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) a levé, le vendredi 25 avril, 1,75 milliard de dollars grâce à l’émission d’un eurobond. Cet emprunt obligataire a suscité un engouement auprès des investisseurs, malgré la forte volatilité qui règne actuellement sur les marchés financiers internationaux. L’émission était structurée en deux tranches : une première de 750 millions de dollars d’une maturité de cinq ans, et une seconde, d’1 milliard de dollars d’une maturité de 10,8 ans

Le projet du gouvernement prévoit la mise en place de tout un écosystème d’institutions pour structurer les marchés financiers. Il s’agit entre autres d’une autorité de régulation qui aura la mission de superviser les opérations de marché, veiller au respect des règles d’émission et de cotation, approuver les admissions à la cote, protéger les investisseurs et encadrer les professionnels du secteur. Il est prévu également la création d’une banque de règlement pour sécuriser les transferts de fonds entre acheteurs et vendeurs, ainsi qu’un dépositaire central pour gérer la conservation des titres financiers.

Le gouvernement congolais vient d’adopter un projet de loi portant organisation et fonctionnement des marchés boursiers, a annoncé le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi. L’objectif est de créer une Bourse de valeurs mobilières à Kinshasa, un vieux serpent de mer envisagé déjà sous Mobutu. Le siège de la Bourse sera abrité au Centre d’affaires situé au bord du fleuve Congo.