Tous les articles qui parlent de Recep Tayyip Erdogan

Selon Eghosa Osaghae, Directeur général de l’Institut nigérian des affaires internationales (NIIA), «les pays africains cherchent des alternatives, et la Turquie en représente une.» En se positionnant comme médiateur dans les conflits ou comme partenaire économique et sécuritaire, Ankara tente de combler un vide diplomatique laissé par les puissances occidentales.

Depuis plusieurs années, la Turquie multiplie ses efforts pour étendre son influence en Afrique, profitant du recul progressif d’acteurs traditionnels comme la France ou les États-Unis. Dernier exemple en date : le forum diplomatique organisé à Antalya, dans le sud du pays, qui a réuni la semaine du 11 au 13 avril  de nombreux dirigeants africains aux côtés de représentants russes, ukrainiens et syriens

«Nous espérons que le conflit avec la République démocratique du Congo sera résolu par des moyens pacifiques. Nous soutenons de tout cœur les négociations directes sous la médiation de l'Angola. En tant que Turquie, nous sommes prêts à apporter tout type de soutien à la solution de cette question, ce qui contribuera à la stabilité et à la paix dans la région des Grands Lacs, si les deux parties le souhaitent », indique à Ankara le 23 janvier, dans son discours d’accueil du Président Paul Kagame du Rwanda, le leader turc Recep Tayyip Erdogan.

Le Président Paul Kagame du Rwanda est arrivé en Turquie le 22 janvier où il a été accueilli par son homologue Recep Tayyip Erdogan. Figurent à l’ordre de la visite le conflit qui ensanglante l’Est de la RDC, mais également les relations économiques et commerciales. Le volume commercial, qui était de 1 million de dollars au début des années 2000, approche aujourd'hui les 500 millions de dollars grâce aux investissements réalisés par les entreprises turques au Rwanda

Autoroute de l'eau au Maroc consiste en le transport d'eau du nord du pays riche et excédentaire en précipitations vers le sud, sujet à un stress hydrique grandissant

Dans son discours prononcé à l'occasion du 25e anniversaire de la Fête du Trône, qui s'est déroulé le 30 juin 2024, SM le Roi Mohammed VI a souligné l'interconnexion essentielle entre l'eau, l'énergie et la sécurité alimentaire. Il a appelé à des mesures stratégiques pour assurer la gestion durable des ressources en eau en déclarant que : «les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance. L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande.»

"Notre Président a plusieurs fois affirmé que nous voulions devenir membre des Brics. (...). Le processus est en cours", a affirmé Ömer Çelik, le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du Président Recep Tayyip Erdogan.

La Turquie, un Etat membre de l'OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) aux relations parfois tendues avec ses alliés occidentaux, a soumis une demande d'adhésion au bloc des pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a annoncé mardi le porte-parole du parti au pouvoir, AKP

Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul, semble confortablement réélu à la tête de la plus grande ville de Turquie, la capitale économique et culturelle du pays, qu’il avait conquise en 2019. Sur 92,92 % des urnes dépouillées, il a obtenu 50,92 % de soutien, contre 40,05 % pour le challenger de l’AKP, Murat Kurum, ancien ministre du gouvernement national d’Erdogan, soit dix points d’écart. Les sondages prévoyaient au contraire une lutte serrée.

Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal rival du président, a été largement réélu dimanche soir. Son parti, le Parti républicain du peuple (CHP), est en tête à l’échelle nationale, une première en 35 ans. Cette victoire pourrait signer une nouvelle donne politique, après deux décennies d’ascension et de mainmise par le parti du président.

La présence du dirigeant turc en Egypte, une première depuis 2012, intervient dans un contexte de normalisation des relations entre les deux puissances régionales, après une décennie de tensions déclenchées par le renversement du président Mohamed Morsi, membre des Frères Musulmans proche du régime d’Ankara, en 2013.

Après que l’armée a chassé les « Frères Musulmans » du pouvoir en 2013, les relations entre Le Caire et Ankara étaient au plus bas. Recep Tayyip Erdogan qui s’était juré qu’«il ne mettrait plus jamais les pieds en Egypte », a fini par être rattrapé par la réalpolitique. Il a entamé une visite officielle mercredi 14 février en Egypte qui reste par ailleurs, le premier partenaire économique de la Turquie en Afrique.