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Le 15 février 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, membres de l'Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé leur intention de quitter la Zone franc CFA et de créer une monnaie commune. Le Général Abdourahamane Tiani, Président de la transition du Niger, a déclaré que cette initiative visait à restaurer la souveraineté monétaire des pays concernés. S’agissant du volet commercial, le traité institutif instaure le principe de la libre circulation des personnes et des biens sans spécifier un mécanisme d'intégration économique ni une vision claire.

Depuis leur retrait définitif de la CEDEAO le 29 janvier 2025, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont intensifié la construction de l’Alliance des États du Sahel (AES), désormais structurée comme une confédération souveraine. Cette nouvelle entité vise à renforcer leur autonomie politique, économique et sécuritaire en dehors des cadres ouest-africains traditionnels. Sur le plan sécuritaire, une force militaire conjointe de 5 000 hommes a été mise en place, bénéficiant du soutien logistique et technique de la Russie, marquant un réalignement stratégique majeur. Sur le plan symbolique et institutionnel, l’AES a lancé un passeport biométrique commun, supprimé les frais d’itinérance téléphonique entre ses membres, et adopté le 10 mai 2025 un hymne officiel commun destiné à renforcer l’identité régionale. De plus, un emblème officiel de l’AES a été dévoilé. L’AES poursuit également des projets d’intégration économique ambitieux, notamment la création d’une monnaie commune.

Créé en 2004 à l'initiative de l'ancien Gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet, le GSBF se veut une plateforme d'échanges et de partage d'expériences entre les superviseurs bancaires de l'espace francophone. Emmanuel Rocher, Secrétaire général du groupe et Directeur des affaires internationales de l'Autorité française de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), cité par notre confrère Ecofin, rappelle la vocation du groupe : «partager nos expériences en matière de supervision des banques et créer une enceinte de confiance pour partager les leçons tirées d'un certain nombre d'expériences face à des crises passées ou émergentes.»

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) accueille, les 15 et 16 avril, l’assemblée plénière du Groupe des superviseurs bancaires francophones (GSBF) sur les questions de gestion et résolution des risques bancaires. Cette première rencontre de l’année, tenue à Dakar au siège de la BCEAO, s’articule autour des enjeux cruciaux de stabilité financière et de lutte contre les nouvelles menaces

La décision a a été adoptée le 27 mars dernier à Dakar lors de la session ordinaire du Conseil d’administration de la BOAD. Ce conseil a également passé en revue les comptes annuels 2024 de la BOAD et l’état de recouvrement des prêts de la Banque. Banque publique stratégique du pays, la Sofibank est aujourd’hui fragilisée, elle représente près de 8 % des actifs du système bancaire nigérien.

C’est du cash bienvenu, voire une bouffée d’oxygène pour la Société nigérienne de banque, Sonibank, au bord du crash financier depuis plusieurs mois. En effet, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé un prêt exceptionnel de 50 milliards de FCFA, soit 82,5 millions de dollars en faveur de l’Etat du Niger afin de renflouer et de «stabiliser» la Société nigérienne de banque, un grand malade du secteur financier du pays.

Créé en 2004 à l'initiative de l'ancien Gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet, le GSBF se veut une plateforme d'échanges et de partage d'expériences entre les superviseurs bancaires de l'espace francophone. Emmanuel Rocher, Secrétaire général du groupe et Directeur des affaires internationales de l'Autorité française de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), cité par notre confrère Ecofin, rappelle la vocation du groupe : «partager nos expériences en matière de supervision des banques et créer une enceinte de confiance pour partager les leçons tirées d'un certain nombre d'expériences face à des crises passées ou émergentes.»

Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a décidé, à l’issue de sa réunion tenue mercredi 5 mars, de maintenir le principal taux directeur auquel la Banque prête ses ressources aux banques commerciales à 3,5%, et le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal à 5,5%, niveaux en vigueur depuis le 16 décembre 2023

Cet optimisme des chefs d’entreprise est porté par la croissance de la production industrielle (+19,6%), la hausse du chiffre d'affaires des services marchands (+3,5%), et la progression du chiffre d’affaires des entreprises commerciales (+4,8%), relève la BCEAO dans son analyse. Pour autant, « la température affichée sur le thermomètre peut ne pas renseigner sur l’état réel et général du patient », tempèrent les observateurs. Cela veut dire qu’il faut se garder d’en tirer la moindre conclusion sur l’attractivité de la sous-région, ou de sa situation économique.

Selon une récente évaluation de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l'environnement des affaires dans l'Union enregistre une petite éclaircie en octobre, malgré un recul de 0,5 point en glissement annuel de l’indicateur de confiance élaboré à partir de perceptions des opérateurs économiques. Ce dernier s'est établi à 101 points, un peu au-dessus de la moyenne de long terme fixée à 100 points, dans l’indice synthétique de la BCEAO

La lutte contre l’inflation reste la boussole de la politique de la BCEAO. L’inflation s’est établie à 4,1% au troisième trimestre 2024 avant de reculer à 3,4% en octobre. Ces chiffres, bien qu’en retrait, dépassent encore la cible de 1% à 3% fixée par l’institut d’émission de l’UEMOA.

La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a décidé de garder ses principaux taux directeurs inchangés, lors de la réunion du Comité de politique monétaire (CPM) tenue mercredi 4 décembre. Le taux principal auquel la Banque centrale prête aux établissements financiers reste fixé à 3,5%, tandis que le taux du guichet de prêt marginal demeure à 5,5%. Des niveaux inchangés depuis décembre 2023, bien que le coût des ressources au guichet hebdomadaire de la banque ait augmenté de 200 points de base depuis un an. Les banques commerciales qui vont au guichet pour se refinancer empruntent actuellement au-delà de 5,5% contre 3,5% fin décembre dernier

«Nos deux pays doivent œuvrer conjointement, et en relation avec les autres pays de la région, pour une accélération des réformes et la mise en œuvre des politiques de convergence, en vue de renforcer notre coopération monétaire et financière. Ceci permettra l’avènement de l’Eco, la monnaie unique que les populations d’Afrique de l’Ouest attendent depuis fort longtemps», a-t-il insisté. Alassane Ouattara espère faire aboutir la monnaie unique «au plus tard en 2026» soulignant au passage que son pays sera en ligne avec les critères de convergence dès l’année prochaine (ndlr : 2025). Au vu des obstacles et des difficultés à franchir, notamment en matière de convergence, peu d’observateurs dans la région sont aussi optimistes que le chef de l’Etat ivoirien.

Les Etats de la CEDEAO avaient renvoyé la création effective de la monnaie unique à 2027, mais les conditions économiques et politiques sont encore loin d’être réunies. Pour autant, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est convaincu que la mise en place de l’«ECO» peut être initiée avec un groupe de pays «pionniers» qui serviraient de lièvres à ceux qui hésitent encore et ceux qui n’auraient pas encore rempli les conditions