Tous les articles qui parlent de CEA

Lors des consultations, la cheffe de la section «Industrialisation inclusive» du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique australe (BSR-AA), Mme Olayinka Bandele, a souligné le rôle crucial que joue la CEA pour soutenir le développement des secteurs industriels de la région, en utilisant la ZLECAf comme point d’ancrage. Elle a déclaré que la CEA collabore avec le Secrétariat de la ZLECAf, la Commission de l’Union africaine (CUA) et des institutions financières telles qu’Afreximbank et la Banque africaine de développement (BAD) pour obtenir des résultats concrets dans le secteur automobile.

Le Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique australe a organisé une visite technique sur les zones économiques spéciales (ZES) afin de promouvoir les chaînes de valeur automobiles en Afrique australe. Cette visite, organisée du 25 au 27 mars 2025, par le gouvernement de la province du Gauteng, en Afrique du Sud, en étroite collaboration avec la Zone économique spéciale automobile de Tshwane (ZASET) et qui visait à examiner les mesures incitatives et les exigences favorisant le développement de ZES performantes, a réuni des décideurs politiques et des représentants du secteur privé de Namibie et du Lesotho

La RDC vient de lancer les travaux d’aménagement de la zone économique spéciale devant abriter le futur site de production de batteries pour véhicules électriques. A travers un protocole d’accord signé fin 2022, les Etats-Unis s’étaient engagés à accompagner cette initiative par un soutien technique ou financier.

Kinshasa évalue à 30 milliards de dollars l’investissement nécessaire pour un projet de batteries pour véhicules électriques, exploitant le potentiel national en cuivre et cobalt. Les autorités devraient sans doute aborder le sujet avec Massad Boulos le conseiller de la Maison Blanche pour l’Afrique en visite en RDC ce jeudi 03 avril pour une tournée régionale qui le mènera au Kenya, au Rwanda et en Ouganda.

La géoéconomie, définie comme l'utilisation d'instruments économiques pour atteindre des objectifs géopolitiques, est devenue un élément central de la politique étrangère des États. Les États utilisent un large éventail d'outils géoéconomiques, allant de la politique commerciale aux sanctions, en passant par les investissements, le cyberespace, l'aide au développement, les politiques financières et monétaires, et les politiques énergétiques mais également les matières premières. L'objectif est de promouvoir et défendre leurs intérêts nationaux et d'obtenir des résultats géopolitiques bénéfiques.

En 2007, Bill Gates a prédit l'avènement d'une nouvelle ère technologique où l'ordinateur personnel "se lèvera du bureau" pour nous permettre d'interagir avec le monde physique à distance. Cette prédiction s'est réalisée avec la quatrième révolution industrielle (Klaus Schwab 2016), qui a débuté au milieu du XXIe siècle et se caractérise par la fusion du monde numérique et du monde physique. Cette révolution est marquée par le développement rapide de technologies perturbatrices comme l'Intelligence artificielle(IA), la robotique, l’internet des objets, l'automatisation, l'impression 3D et la science des données (data science), qui transforment profondément l'organisation de la société, de l'économie et de la géopolitique mondiale.

Les ateliers, qui se tiendront du 3 au 5 décembre 2024 ont pour objectif de préparer l'élaboration d'un document stratégique destiné à positionner le Burundi afin de bénéficier des opportunités de commerce vert intra-africain. Les ateliers aborderont également des sujets tels que : la production durable, l'adaptation au changement climatique basée sur des données, les normes vertes et la participation des femmes dans les chaînes de valeur vertes

Dans le cadre de ses engagements en matière de développement durable et d’adaptation aux enjeux liés aux changements climatiques, le gouvernement du Burundi, soutenu par la Division de l'intégration régionale et du commerce (RITD) de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), organise une série d'ateliers visant à examiner et valider le rapport du supplément vert de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Cette démarche s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2040 du Burundi pour devenir un pays émergent, avec une prospérité durable à l’horizon 2060