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Le secteur extractif – notamment la production de cuivre et de cobalt – demeure le pilier de cette croissance. Le Congo est le premier producteur africain de cuivre, et sa production devrait atteindre 3,5 millions de tonnes d’ici 2026. Toutefois, cette dépendance rend l’économie congolaise très exposée aux fluctuations des prix mondiaux des matières premières, et donc instable.

Selon un rapport publié par Moody’s, l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC) devrait maintenir un taux de croissance annuel moyen de 6 % entre 2025 et 2027, et ce malgré les conflits persistants à l’Est du pays. Une projection fondée principalement sur la performance du secteur minier, les investissements publics en infrastructure et les réformes soutenues par le FMI.

Le rapport met en avant des perspectives de croissance positives, ainsi que des réformes fiscales appuyées par le Fonds monétaire international (FMI), tout en mettant en garde contre la trop forte dépendance aux matières premières.

Dans une note de synthèse publiée le 29 avril, l’agence de notation financière Moody’s Ratings a maintenu la note B3 de la République démocratique du Congo (RDC), avec une perspective stable. En dépit de l’incertitude liée à la déstabilisation des provinces du Kivu, les analystes de Moody’s soulignent «les forces et le potentiel économiques du pays.»

Dans les deux cas, c’est la conséquence des résultats de l’insincérité des finances publiques et des comptes de l’Etat révélée par l’audit de la Cour des comptes. «Les chiffres révisés du budget et de la dette du Sénégal indiquent des facteurs de crédit fondamentalement plus faibles que ceux que nous avions évalués précédemment», expliquent les analystes de S&P Global Ratings.

Sans surprise, l’agence de notation financière S&P Global Ratings, connue sous son nom historique Standard & Poor’s, a abaissé le week-end dernier de B+ à B, la note souveraine à long terme en devises étrangères et en monnaie locale du Sénégal, avec perspectives stables. Ce déclassement qui va renchérir le coût de refinancement du Trésor et des entreprises publiques, intervient après celui de l’agence Moody’s

La création d’une agence de notation financière africaine avait été annoncée en septembre 2023 par l’UA, après plusieurs années de controverse sur les méthodes des «Big Three» (Moody’s, Fitch et S&P), accusés «d’évaluer avec un biais négatif» le risque de crédit des économies africaines et de pousser les taux d’emprunt à la hausse, au point parfois de leur fermer l’accès au marché.

Plutôt que de s’en prendre au thermomètre, l’UA ferait mieux de s’attaquer aux causes de la fièvre. Instrument de l’Union africaine chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et de l’évaluation de la performance des Etats membres en matière de gouvernance, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) précise que cette agence de notation africaine «sera l'une des principales institutions financières qui va œuvrer à équilibrer la position du continent dans l'architecture financière mondiale.»

La dette publique passerait à 79% du PIB en 2026 contre 70,4% à fin 2023 (contre une précédente estimation de 56%). La révision à la hausse de cet indicateur serait, certes, le reflet de l'important besoin en financement du gouvernement, mais également due à des réajustements qui ont permis de révéler des “dettes cachées” de la précédente administration.

S'il s'est dissipé avec la formation d'un gouvernement de transition et le scrutin prévu pour 2025, le risque politique a cédé la place à un risque de liquidités plus accru. Emboîtant le pas à sa consœur Moody's, l’agence de notation financière américaine Fitch Ratings a abaissé d'un cran la note sur les emprunts en devises du Gabon de B- à CCC+, vendredi 26 juillet

Dans une lettre adressée aux législateurs, le Président Bola Ahmed Tinubu a expliqué que ce nouvel impôt servirait à soutenir le financement des projets de développement dans un contexte où le Budget fédéral fait face aux tensions de trésorerie.

Pour renflouer les caisses de l'Etat, le Nigéria a décidé de durcir la fiscalité des banques. Le Sénat a approuvé jeudi 18 juillet, une série d'amendements sur le projet de loi de finances. L'une des mesures phares est l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 50% sur les profits générés en 2023 par les banques du fait de la dépréciation du naira.