
Le Cameroun, gros consommateur d’huile, ne couvre pas ses besoins.
C’est un pays qui dépend de l’extérieur. Des jouets et autres gadgets en passant par les cure-dent et du riz, il faut aussi compter l’huile de palme, bien que le pays soit doté d’immenses terres arables. Faute de moyens cultivables adéquats et d’autres raisons naturelles, en 2016, la production d’huile de palme sur le territoire camerounais a connu une baisse de l’ordre de 30 %. Cette dégringolade ne va s’arrêter cette année. Le Comité de régulation de la filière des oléagineux et l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) le confirme. Et pour éviter une pénurie qui pourrait pénaliser les consommateurs – en deux ans le déficit est estimé à 130.000 tonnes -, le gouvernement camerounais a d’autorisé des importations de 95 000 tonnes d’huile de palme et ses dérivés, révèle Jacquis Kemleu Tchabgou, le secrétaire général de l’Asroc.