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Ce coup de pouce de la Banque mondiale est la bienvenue à un moment où l’économie camerounaise est confrontée à des pressions budgétaires et de financement extérieur. L’appui de la Banque mondiale aidera à mettre en œuvre des réformes cruciales pour garantir la soutenabilité budgétaire et la fourniture de services sociaux, tout en jetant les bases du développement d’infrastructures durables», a déclaré Cheick Fantamady Kanté, directeur de division de la Banque mondiale pour le Cameroun. Mais ce chèque de la Banque mondiale est aussi un signal envers les créanciers privés du pays, notamment sur les marchés internationaux. Il devrait lui permettre de lever de nouveaux financements à des conditions moins onéreuses, à condition que l’Etat améliore la mobilisation des recettes fiscales et l’efficacité des dépenses ainsi que la gestion des entreprises publiques.

Yaoundé recevra un prêt de 400 millions de dollars de la part du Groupe de la Banque mondiale destinés à «améliorer la gestion et la transparence des finances publiques, tout en soutenant une croissance économique durable et inclusive à travers deux opérations», indique un communiqué de l’institution de Bretton-Woods. La première opération dite «Financement des politiques de développement pour la soutenabilité budgétaire et la croissance inclusive et durable» sera focalisée sur la résilience budgétaire et le soutien d’une croissance durable et inclusive

Parmi les réalisations notables figurent la mise en place d’un centre ultra-moderne d’archives, combinant des bibliothèques physiques et numériques, ainsi qu’un système avancé de classification documentaire, optimisant ainsi la gestion et la préservation des données portuaires. Par ailleurs, l’extension du réseau de vidéosurveillance (CCTV) permet désormais une couverture étendue vers de nouvelles zones d’activités du domaine portuaire en plein essor, tandis que la modernisation de la tour de contrôle du Port renforce les capacités en matière de gestion du trafic

Le Port Autonome de Douala (PAD) a procédé le 7 février à la réception officielle et définitive des travaux de la phase 2 du projet Douala Port Security (DPS), marquant ainsi une avancée majeure dans la sécurisation du Combinat Portuaire de Douala-Bonabéri. Cette étape cruciale consolide de manière irréversible, les infrastructures de sûreté mises en place lors de la première phase du projet, menée en partenariat avec l’entreprise cocontractante PORTSEC SA, et ouvre la voie à de nouvelles évolutions stratégiques en matière de gestion sécurisée et performante des installations portuaires.

Le groupe Société Générale ayant décidé de céder sa participation sans sa filiale, le gouvernement a donc activé la clause lui conférant la préemption devant d’autres candidats. Cette sortie du gouvernement intervient alors que des informations (non confirmées) laissaient entendre que Coris Bank avait conclu un accord avec le groupe Société Générale pour la reprise de sa filiale camerounaise. Pour fixer son offre, Yaoundé a fait appel aux services du cabinet Grant Thornton.

Cette clause très courante dans les secteurs stratégiques, donne la priorité à l’Etat pour la reprise des parts de l’investisseur au cas où ce dernier décidait de se retirer. Le groupe Société Générale ayant décidé de céder sa participation sans sa filiale, le gouvernement a donc activé la clause lui conférant la préemption devant d’autres candidats.

Ce projet permettra d'accroître les capacités d'accueil des navires et de stockage des cargaisons conteneurisées, améliorant la fluidité du trafic au sein du terminal Après l'achèvement de ces aménagements, le terminal aura une longueur totale d'au moins 1 000 mètres linéaires.

Le Port Autonome de Douala (PAD) a récemment signé des conventions de financement avec l'entreprise française Negri pour moderniser et étendre son terminal à conteneurs. Ce projet permettra d'accroître les capacités d'accueil des navires et de stockage des cargaisons conteneurisées, améliorant la fluidité du trafic au sein du terminal

En effet, la loi de finances de 2025 introduit une disposition, qui oblige désormais les entreprises à joindre à leur déclaration fiscale, une attestation de certification des états financiers, émise par un commissaire aux comptes inscrit à l’Ordre professionnel. Cette obligation s'applique, bien entendu, aux grandes entreprises, aux sociétés anonymes, et aux entreprises de taille intermédiaire dont les seuils financiers excèdent les limites fixées par le cadre OHADA (250 millions FCFA de chiffre d’affaires).

En rendant obligatoire la certification du bilan des entreprises par un auditeur avant de le déposer à l’administration fiscale, le gouvernement camerounais espère pousser les opérateurs économiques, dont les PME, à plus de sincérité des informations financières des données transmises à l'administration des impôts