Dans la perspective de l’augmentation de sa production, jusqu’à 40 millions de tonnes à l’horizon 2015, deux complexes d’une capacité de 14 millions de tonnes chacun seront réalisés au cours des prochaines années. La première unité devait entrer en production en 2019. Certes, la SNIM sera encore loin derrière les quatre géants mondiaux : BHP Billiton (200 MT/an), Vale (210MT/an) et Rio Tinto (290 MT/an) mais la société se félicite de son bilan largement positif, si l’on en croit les récentes déclarations de son administrateur directeur général, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa selon lesquelles la SNIM « (…) a atteint 742 milliards d’ouguiyas de chiffres d’affaires, en 2012, au lieu de 235 milliards en 2009 ». Pour avoir réussi un tel exploit, la SNIM va contribuer à hauteur de 90 milliards d’UM au budget de l’Etat, au lieu de 40 milliards par le passé.»
Mais il se trouve toujours des gens pour douter des performances de la SNIM. Un article largement relayé par la presse souligne que, «le prix du fer sur le marché international est de 110 dollars US la tonne (http://www.prix-metaux.com/fer.html) et que celui produit par la SNIM « se vend aux alentours de 90/95 dollars US, compte tenu de sa faible teneur en fer et du fait que la SNIM est un vendeur captif de ses clients réguliers, lesquels payent en dessous du prix des marchés mondiaux.» Partant de ce constat, la SNIM ne peut pas aller au-delà de 345 milliards d’UM en 2013, ce qui est quand même loin du bilan déclaré.