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Une fois le constat fait et sachant qu’il ne sera pas remis en question, la question est de savoir comment procéder. Comment financer la recherche qui amènera à produire des moteurs non polluants et des appareils construits avec de nouveaux matériaux, plus résistants, plus légers et d’autres termes plus performants. Qui va mener les recherches, comment vont-elles être financées et comment le transport va-t-il résister à la pression écologique qui a largement influencé la classe politique dirigeante ?

La décarbonation du transport aérien est inévitable et ce pour plusieurs raisons. D’abord c’est le défi qu’avait lancé Giovanni Bisignani alors dirigeant de IATA dès le début des années 2000 en fixant comme objectif qu’elle soit réellement accomplie en 2050. Je note que depuis près de 20 ans, la date n’a pas été remise en question alors que les difficultés s’amoncellent. Ensuite c’est une question d’éthique du transport aérien vis-à-vis des habitants de la planète. Ce secteur d’activité a une responsabilité particulière car il est celui qui unit les populations, il est facteur de paix et de prospérité économique. C’est enfin une affaire de gros sous, car moins le transport aérien sera consommateur d’énergie fossile et plus il sera rentable. Le coût du carburant atteint jusqu’à 30% des charges d’une compagnie aérienne en période de renchérissement du cours du pétrole

Merci pour cette opportunité de parler d’un secteur vital pour notre économie. Si l’on se projette dix ans en arrière, on constate que l’ensemble de la chaîne de valeur des ICC a considérablement évolué. Des secteurs comme la musique, le cinéma ou la mode gagnent en visibilité et en structuration, bien que de nombreux défis subsistent. Aujourd’hui, certaines branches commencent à s’organiser en véritables industries, ce qui est un signe encourageant.

Les Industries Culturelles et Créatives (ICC) connaissent un essor remarquable en Afrique francophone, mais leur structuration et leur professionnalisation restent un défi. Mamby Diomandé, expert du secteur et président du SIMA, partage son analyse sur l’évolution des ICC, les leviers de développement et les initiatives en cours pour accélérer leur croissance. Pour ce faire, selon lui, “(…) il est impératif de renforcer le lobbying pour permettre aux acteurs des ICC d’accéder aux mêmes financements que d’autres industries.”

Cette transaction importante renforce l'engagement d'ATIDI à débloquer l'accès à des solutions financières innovantes qui renforcent la stabilité économique et le développement durable dans toute l'Afrique. Le prêt à terme amortissable de premier rang non garanti, arrangé uniquement par la Deutsche Bank, bénéficie d'une garantie en première perte de 200 millions d'euros de la part de l'Association internationale de développement (IDA), qui fait partie du Groupe de la Banque mondiale. La garantie de deuxième perte de l'ATIDI complète cette structure en couvrant le solde du principal et des intérêts, renforçant ainsi la confiance des investisseurs et réduisant les coûts de financement pour le Bénin.

Cette facilité permettra au gouvernement du Bénin d'entreprendre un exercice critique de reprofilage de la dette pour racheter une partie des euro-obligations du pays. L'African Trade & Investment Development Insurance (ATIDI) a soutenu la dernière transaction financière de la République du Bénin, en fournissant une garantie de deuxième perte pour le prêt de 507,5 millions d'euros de la Deutsche Bank au pays. Ce prêt, d'une durée de 15 ans, soutiendra le programme de développement durable du pays

Doté d’un financement de 137 millions de dollars, le premier projet commun entre la Mauritanie et le Tchad s’assigne pour objectif de soutenir le secteur de l'enseignement à l'échelle régionale. Dans ce sens, il vise à promouvoir la formation continue des professeurs et des enseignants et à contribuer à l’évaluation des politiques pédagogiques, au suivi de la performance du système éducatif et à l’élargissement des opportunités d’apprentissage au profit des jeunes en situation de vulnérabilité.

La Banque Mondiale (BM) finance plusieurs projets visant à promouvoir l’enseignement et à développer les ressources énergétiques en Mauritanie, a indiqué le ministère mauritanien de l’Économie et des Finances. Le Conseil d'administration du groupe de la Banque mondiale a approuvé, lors de ses réunions tenues les 21 et 27 mars, le financement de deux projets structurels visant à soutenir les secteurs de l’enseignement, des énergies et des mines en Mauritanie, souligne le ministère dans un communiqué

La décision a a été adoptée le 27 mars dernier à Dakar lors de la session ordinaire du Conseil d’administration de la BOAD. Ce conseil a également passé en revue les comptes annuels 2024 de la BOAD et l’état de recouvrement des prêts de la Banque. Banque publique stratégique du pays, la Sofibank est aujourd’hui fragilisée, elle représente près de 8 % des actifs du système bancaire nigérien.

C’est du cash bienvenu, voire une bouffée d’oxygène pour la Société nigérienne de banque, Sonibank, au bord du crash financier depuis plusieurs mois. En effet, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé un prêt exceptionnel de 50 milliards de FCFA, soit 82,5 millions de dollars en faveur de l’Etat du Niger afin de renflouer et de «stabiliser» la Société nigérienne de banque, un grand malade du secteur financier du pays.