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« L’éviction des communautés autochtones des terres désignées comme zones protégées a créé un vide politique comblé par des acteurs commerciaux extérieurs cherchant à exploiter les ressources naturelles de la RDC. Ce modèle de conservation nuit à la fois à la biodiversité et aux populations, tout en contribuant à l’instabilité politique actuelle dans la région», a déclaré Frédéric Mousseau, directeur des politiques de l’Oakland Institute.

Dans un nouveau rapport, de l’abus au pouvoir : mettre fin à la conservation-forteresse en République démocratique du Congo, l’Oakland Institute expose les liens profonds et contre-intuitifs entre la conservation et l’extraction des ressources naturelles et les abus envers les peuples autochtones dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Pour le Président de la BAD, les rapports de force étant en faveur du prêteur dans les négociations, il dicte ses conditions aux pays à court d’argent. Ce déséquilibre, associé à un manque de transparence et à un risque de corruption, crée un terrain fertile pour les abus, accuse ouvertement Adesina.

Dans un entretien accordé à l’agence Associated Press et publié sur le site de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, Président de la BAD, d’habitude pondéré, a lâché ses chevaux. Il a déclenché une violente charge contre les prêts accordés aux pays africains en échange de l’exploitation de leurs ressources naturelles.

Douze pays africains figurent dans les 20 premières économies qui devraient enregistrer le plus fort taux de croissance en 2024, selon un rapport que vient de publier The Economist Intelligence Unit. Le think-tank cite le Sénégal, la Mauritanie, la Libye, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, le Bénin, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Mozambique, le Togo et la Tanzanie.

L'Afrique sera la deuxième région du monde qui connaîtra le plus fort dynamisme économique en 2024 juste derrière l'inévitable Asie, propulsée par la santé retrouvée de la Chine et l'Inde. Le PIB réel du continent devrait croître de 3,2 % en 2024, contre une estimation de 2,6 % en 2023. Tous ces pays devraient enregistrer une croissance allant de 6 à 10% l’année prochaine.