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Les populations d’Afrique centrale bénéficieront très prochainement, de l’itinérance gratuite (free roaming), leur permettant de communiquer librement entre les pays de la sous-région sans frais additionnels. Un délai de trois mois a été accordé aux opérateurs télécoms et aux régulateurs pour finaliser la mise en œuvre technique et réglementaire de la suppression de frais d’itinérance.

Après les pays de la Cédéao, les six Etats membres de la Cemac - Cameroun, Gabon, Tchad, République centrafricaine, Congo-Brazzaville et Guinée équatoriale - accélèrent pour en finir avec les frais liés au roaming dans la sous-région. Pour leurs ressortissants, il ne sera plus nécessaire de changer de carte SIM lorsqu’ils sont en déplacement dans un des pays de la Communauté qui sera ainsi considérée comme un seul espace pour les opérateurs télécoms. Les appels seront au tarif de l’opérateur auquel on est abonné, quel que soit le pays

Selon la nouvelle configuration arrêtée en Conseil des ministres du mercredi 23 octobre, l’Etat détiendra désormais 56% du capital contre 49% précédemment. Alhamdou AG Ilyene, ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, a déclaré que cette prise de contrôle s’est effectuée sans « débourser un franc». Le groupe Maroc Telecom, relégué au rang d’actionnaire minoritaire, n’a pas encore réagi à cette décision. Il n’est pas certain que ce coup de force de Bamako soit conforme au pacte d’actionnaires, auquel cas, cela promet une bataille juridique devant les tribunaux ou les cours d’arbitrage.

C’est une escalade dans ce qui apparaît comme une offensive de Bamako envers les investisseurs étrangers. Comme Afrimag l’avait rapporté le 17 octobre dernier (ndlr : La filiale de Maroc Telecom dans la tourmente), le groupe des télécoms marocain va devoir affronter la décision du gouvernement malien de lui reprendre la majorité, et donc le contrôle dans le tour de table de sa filiale, Moov Africa Malitel (le pôle Mobile de Sotelma, l’ex-opérateur public).

La décision fait suite à une audition publique du management de Moov par le comité de direction du régulateur des postes et des télécoms.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a prononcé mercredi 24 juillet une amende de 1,26 milliard de FCFA à l’encontre de Moov Africa Togo, filiale du groupe Maroc Telecom pour «manquement à la qualité de service»

Airtel Africa opère dans 14 marchés sur le continent totalisant une population de 636,10 millions d’habitants. La société compte 152,70 millions de clients, dont 64,40 millions pour les services de données (Internet) et 38 millions pour Airtel Money. Ses activités africaines ont dégagé un chiffre d’affaires 4,90 milliards de dollars durant l’exercice 2023.

Face à la concurrence de MTN, Vodacom et Maroc Telecom qui fait rage dans 14 pays où il est présent sur le continent, l’opérateur aux 152,70 millions de clients, lance un message à ses rivaux. Il va investir 750 millions de dollars dans la modernisation de son réseau et les services

Le groupe Orange envisage de vendre la participation de 40 % qu’elle détient dans Mauritius Telecom, l’opérateur historique de l’île Maurice. La décision serait motivée par le fait que cet actif n’est plus considéré comme stratégique pour la multinationale française.

Près d’un quart de siècle après son entrée dans le tour de table de l’opérateur historique de Maurice, le groupe français envisagerait de céder les 40% qu’il détient dans le capital, selon l’agence Bloomberg. Aucune confirmation pour l’instant de la part d’Orange