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En 2024, Dubaï a accueilli 18,7 millions de visiteurs internationaux, un chiffre en hausse de 9 % par rapport à 2023. Les données croisées des aéroports, des compagnies aériennes et des structures hôtelières confirment une progression constante de la fréquentation africaine, en particulier depuis l’Afrique de l’Est, l’Afrique australe et certaines capitales d’Afrique de l’Ouest. Ce dynamisme s’est maintenu malgré des restrictions de visas ponctuelles depuis 2023, notamment pour des pays comme le Sénégal, le Nigeria, la RDC ou le Bénin. Pourtant, les flux ont résisté. Ce qui témoigne non seulement de l’attractivité des Émirats, mais aussi de la solidité des liens entre les émirats et le continent africain.

Longtemps considérés comme une escale vers l’Europe ou l’Asie, les Émirats arabes unis s’imposent désormais comme une destination à part entière pour les voyageurs africains. Porté par une stratégie multisectorielle, un volontarisme politique affirmé et une infrastructure moderne, le pays attire une clientèle continentale en quête d’opportunités, de confort et d’ascension. Décryptage d’une mutation silencieuse, mais structurante

"Dans le cadre de ce protocole d'accord, China Southern et Royal Air Maroc élargiront leur coopération interligne et établiront un partenariat de partage de codes pour améliorer la connectivité de leurs réseaux aériens respectifs. L'objectif est d'offrir aux voyageurs une plus grande variété d'options de déplacement aussi bien sur les différentes destinations chinoises et asiatiques à travers le réseau dense de la compagnie chinoise qu'en Afrique par le biais du réseau étoffé de la compagnie marocaine dans le continent", indique un communiqué de RAM. Par ailleurs, les deux transporteurs aériens examineront des opportunités de coopération dans les domaines du transport de passagers et de fret, ainsi que dans les activités liées au secteur, permettant d'offrir des services plus fluides, plus simplifiés et de qualité supérieure aux voyageurs, fait savoir la même source.

Royal Air Maroc  et la compagnie aérienne chinoise, China Southern Airlines Company Limited (China Southern), ont signé, récemment, un mémorandum d'entente (MoU) visant à renforcer la connectivité entre la Chine et l'Afrique afin de répondre à la demande croissante de voyages entre les deux régions

Depuis cette publication, "la situation a empiré […] et le résultat sera probablement pire", relevait mardi 18 mars Adam Sacks, président de Tourism Economics, y voyant les "conséquences de l’antipathie envers les Etats-Unis".

En quelques semaines, le ciel s’est assombri pour le tourisme aux États-Unis dans le sillage de décisions du président Donald Trump, dont la teneur hérisse certains visiteurs étrangers et qui leur fait craindre un bond des prix et un dollar plus fort. Les entrées de voyageurs étrangers sur le sol américain devraient reculer en 2025 de 5,1 % par rapport à l’année précédente, contre une hausse anticipée auparavant de 8,8 %, selon un rapport publié fin février par Tourism Economics. Leurs dépenses devraient être inférieures de 10,9 %.

les compagnies aériennes n’ont eu comme seul argument commercial que la baisse continue des tarifs, sous la pression d’une concurrence féroce et l’arrivée du modèle «low cost.» Ainsi la seule recette liée à la vente des billets d’avion ne suffit plus à équilibrer les comptes. Il a fallu développer des produits annexes les (Ancilliary products) pour compléter le chiffre d’affaires. Ceux-ci atteignent près de 15% de la recette, sans que des coûts spécifiques leur soient attachés, à part des développements informatiques. C’est ainsi que le produit aérien a été dépouillé afin d’obliger les clients à acheter ces fameux produits dérivés : enregistrements des bagages, accès wifi à bord, priorités d’embarquement, assurances, que sais-je ? Finalement ces nouvelles recettes deviennent un élément incontournable à l’équilibre du transport aérien

La question mérite sérieusement d’être posée. Les premiers effets du NDC (New Distribution Capability) de IATA commencent à porter ses fruits. Rappelons qu’il s’agit d’une nouvelle norme d’échanges de messages entre les transporteurs et le marché. Elle permet non seulement d’échanger des lettres et des chiffres, mais également des images et du son. Ainsi plus rien n’empêche les compagnies aériennes de développer à peu de frais leur propre tour opérateur. Certes le NDC met plus de temps que prévu pour se développer. Seuls les plus gros transporteurs se sont lancés dans les développements informatiques nécessaires, mais ils pèsent un poids considérable dans le transport aérien mondial et ils peuvent imposer leur stratégie

Selon la presse ghanéenne qui commente en long et en large la décision de supprimer le visa pour tous les ressortissants africains, cette mesure s'inscrit dans l'engagement pris par le président Nana Akufo-Addo lors des Dialogues sur la prospérité en Afrique tenus en janvier 2024. Le chef de l’Etat ghanéen avait alors déclaré vouloir introduire une politique de libre circulation pour les citoyens de toutes les nations africaines. Il avait justifié sa démarche par les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui vise à créer un marché unique et homogène sur le continent.

Le geste posé par le chef de l’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, juste avant de passer le relais en janvier à son successeur élu, restera dans les annales. Il a approuvé le mercredi 25 décembre, l'entrée sans visa au Ghana pour tous les Africains, à partir de 2025. Le Ghana rejoint ainsi le Rwanda, les Seychelles, la Gambie et le Bénin qui avaient pris des mesures similaires

Dernièrement, lors d’une réunion des responsables des aviations civiles des Etats membres, 11 pays si on enlève les quatre en froid avec l’Organisation, ont mis le prix des billets d’avion à l’intérieur du territoire couvert par les Etats au centre de leurs débats. Et c’est bien normal si on compare les tarifs pratiqués à ceux de l’Europe. En voici quelques exemples pris sur le trajet le plus direct avec un aller le 10 décembre et un retour le 17 décembre 2024 en classe économique : Bamako/Lomé : 4h30 de vol aller-retour pour 891 euros avec la compagnie Asky – Accra/Douala : 8h20 de trajet car il y a une escale au tarif de 1.194 euros toujours avec Asky – Abidjan/Dakar : 5h25 de vol au prix de 525 euros avec Kenya Airways. Et par comparaison sur les routes européennes Paris/Rome : 4h25 de vol au prix de 66 euros avec Ryanair ou Paris/Athènes en 6h50 aller-retour pour un prix de 176 euros avec Transavia ou Londres/Athènes : 7h50 de temps de vol pour 114 euros en prenant EasyJet. J’ai choisi des distances orthodromiques comparables. Les écarts existent également sur des routes identiques selon que l’on voyage dans le sens sud/nord ou l’inverse. Exemples toujours pris aux mêmes dates et en classe économique : Abidjan/Paris au prix de 1.208 euros mais Paris/Abidjan à 993 euros avec le même transporteur, Air France, ou Accra/Londres à 1.466 euros et Londres/Accra pour 1.216 euros voyage effectué avec British Airways.

La Cédéao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est un lieu où les échanges peuvent déboucher sur des mesures concrètes. Certes l’organisation créée à Lagos le 29 mai 1975 est actuellement un peu en difficulté avec la pseudo exclusion de 4 Etats situés au beau milieu de cette zone géographique : le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Niger, tous gouvernés par des pouvoirs militaires qui, soucieux de l’indépendance de leur pays ont coupé les liens qu’ils entretenaient avec la France ce qui, accessoirement a également des répercussions dans l’ensemble de l’Europe occidentale