Tous les articles qui parlent de Gécamines

La nouvelle offre de rachat de la Gécamines porte sur les actifs de la société Chemaf Resources qui pilote en RDC le projet Mutoshi et y planifie depuis 2018 un complexe capable de livrer 16 000 tonnes de cobalt et 50 000 tonnes de cuivre par an. Face à des difficultés financières pour achever le projet, Chemaf a annoncé en juin dernier un accord pour céder l’entreprise et toutes ses filiales, y compris Mutoshi, au Chinois Norin Mining. Opposée à cette transaction, la Gécamines a exercé son droit de préemption en juillet, soutenue ensuite par le gouvernement.

La société nationale des mines, Gécamines, a transmis une offre de rachat pour acquérir un important projet de cuivre-cobalt convoité par des groupes chinois. Selon Bloomberg, cette opération intervient en pleine montée en puissance de la compagnie congolaise, qui renforce depuis quelques mois sa position dans les métaux stratégiques

La société minière congolaise, Gécamines, dont l’Etat est l'actionnaire de référence, a officiellement annoncé lundi 1er juillet dans un communiqué, son opposition à la vente de la société minière Chemaf Resources qui dispose d’un bail de 25 ans sur un permis de cuivre-cobalt en RDC, à son compatriote Norin Mining. «Nous avons appris à travers la presse (ndlr : l’agence Reuters) l’annonce des conditions convenues de la vente de Chemaf Resources et de ses filiales, y compris certains droits sur des actifs appartenant à la Gécamines.

Gécamines, la société nationale congolaise des mines, a décidé de bloquer la cession d’actifs de cobalt-cuivre du groupe chinois Chemaf Resources à son compatriote chinois Norin Mining. Ce veto est un signe de plus de la dégradation des relations et de l’exaspération des opérateurs africains envers leurs partenaires chinois. La Chinafrique commence à tanguer sur le continent

La Loi de finances révisée devra refléter ces changements et les autres modifications du cadrage budgétaire, note le FMI en ajoutant que le renforcement de la gestion des finances publiques reste essentiel pour continuer à mobiliser les recettes et améliorer la qualité et l'efficacité des dépenses publiques.

Le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé au gouvernement congolais dans un communiqué daté du 8 mai, d’assurer la bonne utilisation et la gouvernance des fonds qui seront mobilisés grâce à la récente révision du méga-contrat minier «minerais contre infrastructures» conclu avec la Chine

La RDC, qui détient plus de 50% des réserves mondiales de cobalt, joue un rôle crucial dans l'approvisionnement de ce métal indispensable pour la transition vers une économie à faibles émissions de carbone en raison notamment de ses propriétés uniques pour la performance des batteries rechargeables et pour le stockage de l’énergie provenant de sources intermittentes.

Alors que se tient l’évènement Mining Indaba à Cape Town en Afrique du Sud, l'Entreprise Générale du Cobalt (EGC) et la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines), acteurs nationaux clés de l'industrie minière en République Démocratique du Congo (RDC), annoncent la conclusion d’un accord organisant la jouissance exclusive des droits miniers de 5 carrés miniers au bénéfice d’EGC.

RDC/Cobalt : Tenke Fungurume reprend l’export

Depuis juillet 2022, la joint-venture sino-congolaise de cobalt n’exportait plus de cuivre ou de cobalt depuis son site de Tenke Fungurume situé au Katanga. Associée au Chinois CMOC dans cette société, Gécamines, la société nationale de la RDC, avait obtenu l’interdiction des exportations en raison du différend qui l’oppose à son partenaire chinois sur les redevances minières.

Mines : La RDC monte sur la chaîne de valeur du cobalt

Pour Kinshasa, la transformation locale d’une partie des ressources minières est une priorité stratégique. La montée sur la chaîne de valeur vise d’abord le cuivre et le cobalt, dont les perspectives sont énormes dans l’industrie automobile pour la fabrication des véhicules électriques.

Dans un rapport qui fait grand bruit sur le «contrat du siècle», un deal conclu en 2008 sous Joseph Kabila entre Pékin et Kinshasa sur la concession des mines aux opérateurs chinois en échange d’infrastructures, l’Inspection générale des finances (IGF) conclut à un véritable de dupes. Les entreprises chinoises ont déjà engrangé 10 milliards de dollars pour seulement 822 millions investis dans les infrastructures. Des voix s’élèvent à Kinshasa pour en finir avec cette duperie chinoise. Selon l’IGF, l’Etat congolais doit réclamer 17 milliards de dollars à la Chine.