Si le nom du Rwanda était connu par sa douloureuse histoire du génocide de 1994, avec plus de 800 000 morts, il est aujourd’hui la destination privilégiée des investisseurs en Afrique.
Pour l’année dernière, de tels projets d’investissements ont permis la création de 31000 emplois. Ce qui représente, selon M. Baron, une augmentation de l’activité commerciale et celle d’investissements. En contrepartie, des recettes fiscales augmentent et alimentent l’éducation, l’expansion des soins de santé, etc. « Tous les domaines appuyés et financés par le gouvernement en tirent profit », poursuit-il, ajoutant que cette activité favorise davantage la croissance économique. Et de souligner : « Lorsque nous aboutissons à un niveau d’investissement, cela signifie que notre taux d’investissement va augmenter. Et de nouveaux investisseurs seront encouragés à venir. » Grâce aux secteurs structurants de l’économie rwandaise tels que l’agriculture, l’exploitation minière et le développement des infrastructures, le Fonds Monétaire International (FMI) table sur une croissance économique du pays de 7,8% en 2019. Le Rwanda est devenu un modèle. Grâce à ses parcs parfaitement entretenus, ses maisons soignées, ses immeubles et bureaux flambants neufs, … Kigali a été classée en 2016, par l’ONU-Habitat, la ville la plus propre d’Afrique. Et pour la 3ème fois consécutive, elle a été couronnée en 2017, meilleure capitale africaine et elle est la 3ème ville la plus verte au monde. Le pays est devenu la destination des milliers des touristes venus du monde entier. Et sa capitale, Kigali, occupe actuellement la 3ème place au niveau africain pour la tenue des conférences continentales et internationales. Par an, plus d’une quarantaine s’y tient.