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Les perspectives négatives reflètent quelque part, le doute de Standard & Poor’s de la capacité de Brazzaville de rétablir et de mettre de l’ordre dans ses finances publiques à court terme. «Elles traduisent le fait que nous sommes susceptibles de considérer l'échange de dette sur le marché régional annoncé récemment comme une opération en difficulté si elle est mise en œuvre. Cela indique également que les pressions sur la liquidité augmentent le risque d'un non-remboursement ou d'une restructuration de l'unique euro-obligation libellée en dollars du Congo», décryptent les analystes de l’agence de notation.

L’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P Global Ratings) a abaissé mercredi 30 octobre, les notes de crédit souveraines à long et à court terme en monnaie locale du Congo-Brazzaville de «B-/B» à «CC/C». Même sanction pour le rating concernant les emprunts souverains en devises qui passe de «B-/B» à «CCC+/C», assorti de perspectives négatives. Ce qui signifie que d’ici six mois, si la situation financière du pays n’évolue pas, sa note souveraine pourrait être dégradée pour se situer dans la redoutée catégorie de «défaut», celle qui regroupe des Etats en dépôt de bilan

Principal émetteur de dette sur le marché des titres publics réservé aux Etats, Brazzaville doit en effet faire face à de grosses et pressantes échéances au cours des deux prochaines années. «A fin septembre 2024, l'encours des bons de Trésor assimilés et des obligations du Trésor assimilés du pays atteignait 2314 milliards FCFA, soit près de 4 milliards de dollars US) d’une maturité moyenne de 3 ans, et surtout 62% échus d'ici la fin 2026», révèle le ministère des Finances. Autant dire que la pression est maximale. Le reprofilage proposé aux investisseurs s'inscrit dans le cadre du «Programme national d'optimisation de la Trésorerie» dont le pivot est d’allonger de 10 ans sur la maturité moyenne du portefeuille actuel de prêts. Selon les indiscrétions relayées par des analystes des marchés, Brazzaville envisage également d'intégrer la compagnie pétrolière publique, la SNPC dans le pack de garantie du remboursement aux nouvelles échéance

Le gouvernement congolais a confirmé qu’il sollicitera le rééchelonnement de sa dette intérieure, notamment les bons du Trésor et obligations du Trésor assimilables émis sur le marché des titres publics de la CEMAC (ndlr : la zone monétaire qui comprend les Etats qui partage l’usage du franc CFA en Afrique centrale- Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, Tchad-). Dans un communiqué publié lundi 15 octobre, le ministre des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a invité «les investisseurs à s'approcher de ses services pour s'enquérir des modalités liées à cette opération qui vise à alléger la pression sur les finances publiques»

«Nous voulons montrer que l’épargne n’est pas seulement un outil de sécurité financière, mais qu’elle peut être un levier de transformation économique et sociale», explique Gilles Tchamba, PDG de L'Archer. « Notre ambition est d’agir pour l’éducation financière des jeunes filles et garçons du Congo, pour les projets des jeunes actifs mais surtout de permettre à tous les Congolais de bénéficier d’une solution d’épargne qui leur ressemble», poursuit Mme Joanna Yaucat, Directrice générale de L’Archer Asset Management

L'Archer étend son engagement pour l’éducation financière et le développement de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) avec le lancement de solutions d’épargne. Ce qui amène L'Archer (ex : L'Archer Capital), à opérer une nouvelle étape stratégique dans son développement en intensifiant ses activités B to C

La compagnie ASKY va reprendre ses dessertes de Lomé vers Pointe-Noire (Congo-B) dès le 2 octobre prochain. La réouverture de cette ligne devrait contribuer à augmenter le trafic de passagers à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma) de Lomé, qui vise 1,5 million de voyageurs à l’horizon 2025

Les relations entre Moscou et Brazzaville remontent à 60 ans, mais leurs échanges commerciaux restent faibles. En 2022, le volume des échanges entre les deux pays n’a atteint que 9,1 millions de dollars, selon les chiffres de l’International Trade Center (ITC), avec une balance largement excédentaire en faveur de Moscou. Les céréales, notamment le blé, restent l'un des principaux produits échangés entre les deux pays, essentiellement les importations effectuées par Brazzaville.

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso est en visite officielle en Russie depuis le 25 juin. Cette visite vise à relancer des relations qui se sont quelque peu ramollies ces dernières années, au contraire de ce qu’elles étaient à l’époque de l’ex-URSS