Le groupe pétrolier français Total Energies prévoit d’injecter 500 millions de dollars, soit environ 300 milliards francs CFA, dans le développement de nouveaux puits offshore au Congo-Brazzaville. L’annonce a été faite mardi 15 avril à Oyo, à l’issue d’une rencontre entre le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso et le Président du Groupe Total Energies, Patrick Pouyanné, selon l’Agence congolaise d’Information (ACI)
Ces investissements vont permettre de renforcer la production du champ pétrolier Moho Nord, de loin, le plus important du pays. « Nous avons évoqué le pétrole, notamment concernant la production actuelle où nous investissons 500 millions de dollars dans de nouveaux puits afin de garantir la production du champ de Moho. Les perspectives sont encourageantes. Nous serons en mesure de maintenir cette production à un niveau satisfaisant», a déclaré le patron du major pétrolier français en précisant le chronogramme de la mise en œuvre de cet investissement colossal : «Les travaux de forages vont démarrer dès cette année.»
Le nouveau permis offshore concerné est encore en négociation avec les autorités congolaises, mais ces pourparlers pourraient être approuvés prochainement en Conseil des ministres, rapporte l’agence congolaise d’Information. «Nous avons bon espoir de conclure rapidement les discussions», a indiqué le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, saluant «la confiance renouvelée des investisseurs étrangers.
Implantée en République du Congo depuis plus d’un demi-siècle, Total Energies est le principal opérateur pétrolier au Congo-Brazzaville et garde ses positions malgré une forte concurrence italienne. Le groupe exploite plusieurs champs offshores, dont Moho-Bilondo, Nkossa et Nsoko II, et gère le terminal de Djéno.