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Dans un nouveau rapport intitulé «Global Economic Prospect», la Banque mondiale prédit cette année une croissance de 6,2 % pour le Zimbabwe, bien au-dessus de la moyenne d’Afrique subsaharienne qui s’établirait à 4,1 %. La Banque mondiale confirme ses projections d’automne 2024 où elle avait prédit qu’un rebond du PIB à 6% était possible «une fois que les effets de la sécheresse - en particulier sur la production agricole et la production hydroélectrique - commenceront à s'atténuer et que les initiatives d'investissement en cours stimuleront la production minière et manufacturière.»

Le secteur agricole devrait enregistrer une croissance de 12,8 % en 2025 après une contraction de 15 % l’année dernière. Ce rebond du PIB agricole, principal moteur de l’économie du pays, mettrait (enfin ?) le Zimbabwe sur une trajectoire de croissance que les autorités espèrent durable. En 2024, la croissance s’était établie à 2%

Le scénario pronostiqué par le Cirad a pour toile de fond principale le niveau confortable des récoltes et des stocks. En effet, la campagne 2024/2025 s’annonce exceptionnelle avec une production de riz blanchi projetée à 532,8 millions de tonnes selon le Département américain de l’Agriculture (USDA). C’est plus de 10 millions de tonnes de plus que la campagne précédente et un nouveau record. Cette performance s’explique par l’excellente récolte prévue en Inde, à 145 millions de tonnes.

C’est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des millions des ménages africains dont le riz est l’aliment de base. Les prix mondiaux du riz devraient continuer de baisser cette année, selon les prévisions publiées par le Cirad Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Les cours pourraient même descendre à leur plus bas niveau depuis 10 ans. Reste à savoir si la myriade d’intermédiaires qui pullulent dans le trading de cette céréale répercutent cette détente des prix au consommateur

En 2025, Madagascar ambitionne de cultiver 100.000 hectares supplémentaires de riz, selon un plan adopté au Conseil des ministres tenu mercredi 8 janvier. D’après le ministère de l’Agriculture, cette initiative vise notamment à augmenter la production de riz paddy de 25 %, soit 1 million de tonnes de plus que la récolte de la campagne précédente. Si elle se réalise, cette prévision permettra à la filière rizicole malgache d’accroître sa production de riz usiné qui s’était établie à 3,2 millions de tonnes en 2023/2024, représentant environ 86 % des besoins nationaux estimés à 3,7 millions de tonnes.

Troisième producteur de riz du continent derrière le Nigeria et l’Egypte, Madagascar déploie un effort financier exceptionnel pour dynamiser la filière rizicole. L’objectif à moyen terme est d’atteindre l’autosuffisance dans la céréale et réduire, voire en finir avec les importations.

Le tarif pour le transport d’un conteneur de riz équivalent 20 pieds (EVP) du port indien de Vizag à destination de Cotonou et de Lomé, est passé à 2.400 dollars, contre 1.900 en octobre dernier, soit 500 dollars de plus en un an. Selon les négociants interrogés par la branche de l’agence S&P spécialisée dans les matières premières, cet emballement du coût du fret maritime s’explique par l’afflux massif de cargaisons depuis la mi-novembre.

L’expédition de riz est depuis un mois, un défi pour les exportateurs indiens qui écoulent leur récolte en Afrique de l’Ouest. Selon S&P Global Commodity, la poussée de fièvre sur les coûts du fret maritime renchérit le prix de la céréale la plus consommée dans la sous-région. En un an, le tarif d’un conteneur EVP (équivalent 20 pieds) a été augmenté de 500 dollars !  

La récolte de blé s’est établie à 563.961 tonnes au terme de la campagne qui s’achève, a révélé Jenfan Muswere, ministre de l’Information dont les propos sont relayés par la presse locale et les agences internationales. C’est un niveau exceptionnel avec un bond de 20,5 % en effaçant au passage le record de 468.000 tonnes établi au cours de la campagne précédente. Pour les experts des marchés céréaliers, cette campagne illustre la résilience de la filière face à la sécheresse qui a fortement réduit les rendement

Au Zimbabwe comme dans la majorité des pays d’Afrique australe, la sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Niño a gravement impacté la campagne agricole en 2023/2024. Mais la récolte du blé reprend du poil de la bête en échappant à cette morosité au point de réveiller de vieux souvenirs de l’époque où le pays était considéré comme le grenier de l’Afrique

Ce partenariat marque une étape importante dans l'expansion des capacités de broyage du blé de la société

Le groupe agroalimentaire Forafric Global PLC (ndlr : entreprise cotée à New York) dirigée par Saad Bendidi (ndlr : ancien administrateur délégué-général du groupe BOA), annonce avoir conclu un contrat de 10 ans renouvelable, pour louer et exploiter une usine de broyage située dans la région de Meknès-Fès au Maroc.